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Concours départemental charolais, valoriser les animaux productifs   

Le comparatif du meilleur quartier arrière est assez prisé des éleveurs. Photo : JL.Masson
Le comparatif du meilleur quartier arrière est assez prisé des éleveurs. Photo : JL.Masson

La trentaine de femelles Charolaises, présentes samedi 10 septembre sur le ring de Lunéville, caractérisera la meilleure génétique allaitante, actuellement en vogue sur le département. Sous l’œil avisé de Michel Dewaele, technicien retraité venu du berceau de la race. Mais qui garde intact son engouement pour mûrir son jugement. 

Le concours départemental Charolais comptera sept élevages cette année, avec une petite quarantaine d’animaux inscrits au catalogue, soit une trentaine présents sur le ring. « Les éleveurs ressentent toujours le même engouement pour se déplacer sur la fête de l’élevage, pour l’ambiance », relève Jean-Marie Moinel, technicien génétique en races allaitantes pour Gènes Diffusion.  

Double estimation 

Celui qui s’est chargé du recrutement a sélectionné une moyenne de cinq femelles par élevage, exit les mâles pour ce millésime. Ce concours, réservé exclusivement à des produits de l’insémination artificielle, est basé sur une double estimation. Deux tiers de la note finale portent sur la morphologie et un tiers répond aux critères de l’indexation IVEMAT. Une volonté des organisateurs de valoriser des animaux productifs capables d’amener de la rémunération dans les élevages allaitants.

Outre les prix de sections, les concurrents se disputeront le challenge Union Charolais Croissance, et bien sûr le prix du meilleur lot d’élevage. Le comparatif du meilleur quartier arrière, introduit il y a quelques années, en lien avec les objectifs de la  filière, est désormais « assez prisé des compétiteurs », pour Jean-Marie Moinel.

Le juge n’est pas un inconnu à Lunéville, puisqu’il était déjà intervenu, il y a une douzaine d’années, sur ce même concours. Michel Dewaele était alors encore en activité, comme technicien à la coopérative d’insémination basée dans l’Yonne (CECNA). Résidant à Mont-Saint-Sulpice, il fut l’un des pionniers de la station de l’Union Charolais Croissance de Migennes. Féru de sélection génétique, il est resté très proche des milieux d’élevage et officie encore à la demande de ses anciens collègues. 

Les épreuves se dérouleront entièrement le samedi, pour faciliter l’organisation, et permettre aux éleveurs de se retrouver et participer à une soirée conviviale, à l’issue de cette journée.