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Gros bataillon de grandes laitières au concours départemental Prim'Holstein

Florent Chapon, un juge expérimenté, venu de l’Ain, établira la hiérarchie entre les élevages de Meurthe-et-Moselle. Photo : JL.Masson
Florent Chapon, un juge expérimenté, venu de l’Ain, établira la hiérarchie entre les élevages de Meurthe-et-Moselle. Photo : JL.Masson

Une fois encore, le concours Prim’Holstein fera le spectacle, ce week-end à Lunéville. En quantité et en qualité, en dépit d’un été caniculaire, peu propice à la préparation des animaux. Les grandes laitières seront de sortie en nombre sur le ring. Les pronostics sont ouverts. 

Le concours départemental Prim’Holstein de Lunéville constituera, à nouveau, l’attraction principale de la 28e fête de l’élevage. Avec un effectif engagé de 120 animaux, sensiblement supérieur au millésime précédent, une bonne centaine de laitières arpenteront le ring samedi toute la journée.  

Deviner les animaux 

« La répartition est d’environ 40 % de génisses et 60 % de vaches », estime Philippe Georges, responsable du relais génétique pour Gènes Diffusion, sur l’est de la France. Il a, une nouvelle fois, assuré le recrutement pour ce concours. « La particularité forte, cette année, sera la présence de beaucoup de grandes laitières ayant produit plus de 40.000 kg de lait et qui sont bien conservées ». La tournée des élevages qu’il a accompli en pleine canicule lui a parfois fait rencontrer « des vaches pas très en forme, il fallait essayer de deviner les animaux ».

Un niveau général en progression

Avec la relative baisse des températures ces derniers jours « on sent les vaches un peu mieux » respire l’expert qui a toutefois repéré des évolutions qualitatives qui lui vont bien : qualité des membres et des mamelles, des arrière-pis pour lesquels des progrès ont été accomplis. La « tendance » appliquée par les juges qui ont reçu des consignes est de « descendre un peu la taille type » c’est-à-dire la hauteur des vaches. « La taille n’a pas de corrélation positive avec la longévité, au contraire », tranche l’homme-orchestre du concours, qui fidèle à la tradition, ne confie aucun pronostic… Mais tout de même « dans les génisses, quelques-unes vont se décrocher vers le haut », sourit-il. Pour les vaches « la compétition reste ouverte ». Le niveau monte, même dans les étables réputées moins accro pour la compétition. « La différence se fera sur la préparation à la ferme… et non pas en arrivant sur place ».