Vous êtes ici

Pays Terres de Lorraine, 29 exploitants sans successeur identifié

Une soixantaine d’agriculteurs du Pays Terres de Lorraine seraient potentiellement à accompagner. Photo : DR
Une soixantaine d’agriculteurs du Pays Terres de Lorraine seraient potentiellement à accompagner. Photo : DR

La Chambre départementale d’agriculture a lancé un repérage territorial des cédants sur le Pays Terres de Lorraine. Le comité de pilotage s’est réuni le 25 juin à Toul sous la présidence de François-Etienne Mercier, élu consulaire, en charge des dossiers installation et transmission.

L’enjeu est de permettre le renouvellement des générations, dans un contexte où près de la moitié des agriculteurs du département sera en mesure de faire valoir ses droits à la retraite, à un horizon de cinq ans. Marie-Reine Cornélis, conseillère mission installation-transmission, a recensé dans cette  catégorie, sur cette petite région, 174 agriculteurs œuvrant sur 153 exploitations. 122 d’entre eux ont accepté d’être enquêtés à domicile. Leur moyenne d’âge se situait à près de 61 ans, un bon tiers à quatre ans ou plus de la retraite, près des deux tiers exerçaient dans le cadre sociétaire et 12 % en pluriactivité. 

60 agriculteurs à accompagner

Un agriculteur sur quatre souhaite cesser son activité « dès l’âge légal ». Six sur dix ambitionnent de poursuivre au-delà. Si 31,5 % des enquêtés ont déjà entrepris des démarches en vue de leur retraite, un sur quatre ne se connait pas de repreneur. Parmi les 62 exploitants ayant un successeur identifié, 39 seulement permettront une installation. La Chambre a dénombré 29 exploitations sans repreneur identifié, dont 13 en individuel. La moitié ont accepté l’augure de rencontrer un conseiller transmission et 8 ont déjà été accueillis par le Point Info Transmission (PIT). La seconde moitié préfère encore patienter avant d’entrer dans la démarche. Il existe aussi 31 exploitants qui n’ont qu’une idée vague d’un potentiel repreneur. François-Etienne Mercier relève donc une soixantaine d’agriculteurs locaux à accompagner. 

La Chambre d’agriculture va entrer dans la deuxième phase du dispositif en renforçant la communication. Un évènement devrait être organisé dans la deuxième quinzaine de novembre. Le must serait de bâtir un « farm’dating » des candidats à la reprise qui se seraient fait connaître d’ici là. Un programme de formations adapté sera mis en œuvre dont un cycle inédit sur « la préparation du terrain en vue d’une cession réussie ».