Le 18 mai, le 1er contrat de territoire « Eau et Climat » de Meurthe-et-Moselle a été signé entre la communauté de communes Seille et Grand Couronné, le syndicat intercommunal d’adduction d’eau potable de Seille et Moselle et l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (AERM).
Née en 2017, la Communauté de communes Seille et Grand Couronné s’étend sur 42 communes au nord de la Métropole du Grand Nancy et compte 18 500 habitants. Les collectivités qui la composent œuvrent de longue date à la préservation de l’eau et de l’environnement. La signature, le 18 mai, d’un contrat de territoire « Eau et climat », le 1er de Meurthe-et-Moselle, avec le syndicat intercommunal d’adduction d’eau potable de Seille et Moselle et l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (AERM), va permettre aux collectivités de poursuivre leurs efforts, en particulier dans le contexte du changement climatique.
Le contrat comporte 5 objectifs – reconquête de la biodiversité, amélioration de la qualité de l’eau, atténuation/adaptation au changement climatique, gestion patrimoniale, animation et éducation à l’environnement - déclinés en 28 actions. Le montant total des travaux a été estimé à 9,7 millions d’euros. L’AERM participe à hauteur de 4,8 millions d’euros. L’intérêt de ce contrat de territoire est son caractère pluriannuel : il court sur quatre ans, offrant ainsi une visibilité à moyen terme sur les financements dont les collectivités pourront bénéficier pour leurs politiques publiques en lien avec l’eau.
Opération foncière de grande ampleur
La visite des abords de la source de captage de Bouxières-aux-Chênes a permis d’illustrer une partie des actions déjà menées par les collectivités. Sur le site de la source de Moulins, une opération foncière de grande ampleur a été réalisée avec le concours de la Safer. Des échanges de terrain ont permis de remettre en herbe 60 ha sur les 400 ha que compte le plateau. Une action saluée par le directeur général de l’AERM, Marc Hoeltzel.
Les 9 agriculteurs concernés travaillent, par ailleurs, à faire évoluer leurs pratiques culturales. Ils ont implanté 35 ha de luzerne et pratiquent un assolement sur le reste des terrains cultivés. « Pour l’instant, on trouve les cultures classiques pour la région : blé, orge et colza. Ils réfléchissent à de nouvelles cultures, comme le grand épeautre ou la sylphie », confie Philippe Voinson maire de Bouxières-aux-Chênes et vice-président de la communauté de communes. Prochaine étape, déjà actée : l’assolement concerté sur le plateau. La reconquête de la qualité de eaux du captage de Bouxières-aux-Chênes se poursuit grâce à ce nouveau contrat.