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Bienvenue à la ferme, tout savoir sur les distributeurs automatiques

Florian Thouvenin, éleveur du Gaec du Petit Breuil, a répondu aux nombreuses questions des participants sur son distributeur automatique. Photo : A.Legendre
Florian Thouvenin, éleveur du Gaec du Petit Breuil, a répondu aux nombreuses questions des participants sur son distributeur automatique. Photo : A.Legendre

Le réseau Bienvenue à la ferme organisait, le 18 octobre, une journée d’échanges sur les distributeurs automatiques de produits fermiers. Au programme : découverte du distributeur du Gaec des Neiges et du Gaec du petit Breuil, situé devant le bureau de poste de Varangéville.

Rassemblés devant la poste de Varangéville, la quarantaine de participants à la journée d'échanges ont pu découvrir le distributeur partagé entre le Gaec des Neiges, à Varangéville, et le Gaec du Petit Breuil, à Deuxville. Le premier y vend des œufs et le second des produits laitiers.

« Nous avons investi en commun pour réduire les frais et proposer plus de produits. Le choix de l’emplacement était primordial : ici, la population est plus aisée qu’à Lunéville par exemple, et cette route, qui relie Dombasle sur Meurthe à Tomblaine, est très passante. Cela en fait un bon emplacement. De plus, la ferme de mon collègue est à moins de trois kilomètres, ce qui facilite les dépannages si la machine a un problème. Enfin, il y a quelques emplacements de parking juste devant, ce qui n’est pas négligeable lorsqu’on installe un distributeur en ville », expliquait Florian Thouvenin, associé du Gaec du Petit Breuil. C’est la commune de Varangéville qui leur loue l’emplacement, à hauteur de 350€ par an. Seul point négatif : le distributeur ne peut pas faire face à la route. En effet, il serait orienté au sud et les produits, derrière leurs vitres, se retrouverait en plein soleil : embêtant, même si les casiers de produits laitiers sont réfrigérés à 4°C et ceux des œufs à 15°C. 

Réapprovisionner tous les jours

Malgré ce manque de visibilité, Florian Thouvenin est satisfait de son investissement : « nous avons eu des clients tout de suite, et nous réalisons un chiffre d’affaires de 1 000 à 1 200 euros par semaine : 30 % pour les œufs et 70 % pour les produits laitiers, car ce sont des produits plus onéreux ».

Preuve que le distributeur a trouvé son public : l’éleveur est obligé de le réapprovisionner tous les jours : « en revanche, je ne veux pas faire plus, si le distributeur est vide le dimanche à 15h, j’accepte qu’il soit vide jusqu’au lendemain », confessait Florian Thouvenin, qui ne souhaite pas être esclave de ce nouvel outil de commercialisation. Il apprécie toutefois de pouvoir suivre son stock à distance, voir quels retraits ont été effectué, à quelle heure. « Les clients viennent plutôt le soir en semaine, le mercredi et le week-end, toute la journée. J’essaie de réapprovisionner à des moments où les clients sont là, pour échanger avec eux, avoir leur retour. En revanche, s’il n’y a personne, cela ne me prend pas plus de quinze minutes », expliquait-il. 

L’éleveur peut aussi gérer des commandes. Pour cela, il génère un code spécifique qu’il envoie au client, il dépose la commande dans le casier, puis le client vient récupérer ses produits grâce à son code.