En 2017, les associés du Gaec du Vaudoux ont agrandi un bâtiment pour y transférer le troupeau de vaches allaitantes. Ils ont en ont profité pour repenser le système de contention.
Situé à Belleville (Meurthe-et-Moselle), le Gaec du Vaudoux a une implantation bien particulière, au cœur du village, entre des maisons d’habitation et une voie ferrée. « Ça se passe bien avec le voisinage », confie Yvon Maire, qui est installé avec son frère, Daniel, et son gendre, Daniel Favier. Ils exploitent 415 ha et élèvent un troupeau de 80 vaches allaitantes charolaises, en système naisseur.
Jusqu’à un passé récent, les vaches logeaient dans un ancien bâtiment datant de 1979, « mal éclairé et mal ventilé, selon les dires d’Yvon Maire. Malgré les vaccins, nous avions beaucoup de problèmes sanitaires ».
Les trois associés décident alors de construire un nouveau bâtiment. Ils visitent différents élevages et se font accompagner par le GDS de Meurthe-et-Moselle sur les aspects sanitaires, notamment les questions de ventilation. « Nous avons fait à notre façon, avec l’appui du constructeur. J’ai fait 5-6 plans sur des papiers. Nous avions une contrainte, celle de partir de l’existant, un bâtiment avec 7 travées de 4m, soit une dimension de 28m sur 24m. Nous l’avons agrandi pour passer à un bâtiment de 42 x 42 m », explique Daniel Favier. Deux aires paillées ont été aménagées de chaque côté d’une allée centrale. Chaque aire paillée dispose de deux box veaux à l’arrière, avec nourrisseur à grain et râtelier de foin, et d’un box de vêlage positionné au milieu de l’aire paillée.
Le troupeau est entré dans le bâtiment neuf à l’automne 2017, à la rentrée au parc. Dès le premier hiver, les associés voient une nette amélioration de l’état sanitaire du troupeau.
Une zone de travail sécurisée
En parallèle de la réhabilitation du bâtiment d’élevage en 2017, les associés ont entièrement revu le système de contention. Le module de contention « Combo » de Satene a été acheté via la Coopérative Agricole Lorraine (CAL). Il a été implanté à l’extérieur du bâtiment d’élevage.
Les éleveurs disposent désormais d’un parc d’attente à surface réglable (avec système anti-recul de la barrière) qui permet de pousser les bovins vers le couloir de contention. Le couloir de contention est réglable en largeur pour s’adapter à la catégorie d’animaux. Le module comprend une zone de travail sécurisée avec électricité et eau et une plateforme surélevée qui permet de surveiller les animaux « et de les tondre en toute sécurité ». Un toit a été aménagé au-dessus du couloir de contention, « pour pouvoir parer par tous les temps. Les pareurs travaillent avec des outils électriques. Ils ne peuvent donc pas travailler par temps de pluie s’ils ne sont pas protégés », précise Yvon Maire.
L’équipement a coûté 18 000 euros sans les bétons ni la cage de de pesée que les éleveurs avaient déjà. « On s’est fait plaisir. Mais on a gagné en confort de travail », reconnaît Yvon Maire.