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SAS Valbioénergie, du gaz vert pour la ville de Briey

L’unité de méthanisation de la SAS Valbioénergie injecte du biogaz dans le réseau de Val de Briey. Photo : Valbioenergie
L’unité de méthanisation de la SAS Valbioénergie injecte du biogaz dans le réseau de Val de Briey. Photo : Valbioenergie

L’unité de méthanisation Valbioénergie, à Val de Briey (54), ouvre ses portes les 2 et 3 juillet prochains. Le vendredi 2 après-midi est réservé aux professionnels et le samedi 3, le groupe accueillera le grand public.

Le projet de méthanisation Valbioénergie est né d’une demande de la commune de Val de Briey. « Ils ont un projet d’écoquartier, la méthanisation a du sens pour eux », expliquait Dominique Hirtzberger, agriculteur sur Mance, lors d’une précédente rencontre, en mars 2020. Six exploitants de 5 exploitations ont décidé de répondre favorablement : Dominique Hirtzberger, Christian Bausch, Vincent Davillé, Jean-Marc Grosse, Damien et Frédéric Tijs.

Le groupe a fait appel à Agrogaz pour la construction du méthaniseur et à Prodeval pour la partie épuration de gaz.  L’unité est dimensionnée pour produire 150 Nm3 de gaz/h.

Le chantier a débuté en août 2019. La mise en route était programmée au printemps 2020, mais la crise sanitaire a retardé les échéances. « Avec le confinement, le chantier a été à l’arrêt complet pendant cinq semaines. À la reprise, les entreprises ne pouvaient pas venir en même temps sur le site, ce qui a retardé encore la fin des travaux de 4 semaines », explique Dominique Hirtzberger.

24.000 t d'intrants par an

L’unité a finalement été mise en service le 23 septembre. « Nous avons commencé à injecter 7 semaines plus tard. Au bout de deux mois, l’unité produisait déjà à 100% de sa capacité ». Ce sont, annuellement 24.000 t d’intrants qui alimentent le méthaniseur dont deux tiers d’effluents d’élevage.

Si les associés avaient défini les grandes lignes de leur organisation, chacun a progressivement trouvé sa place : l’un a pris en charge l’administration l’autre la maintenance, un gère l’approvisionnement… « On estime qu’en parallèle du temps plein sur le site, la méthanisation requiert un mi-temps sur chaque exploitation ». Les associés ont embauché un salarié à temps plein pour les épauler. « Il a suivi la formation en méthanisation dispensée à l’EPL Agro de Bar-le-Duc, il travaille en autonomie », apprécie Dominique Hirtzberger.