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Quarante animaux pour le concours départemental Charolais

Le concours sera basé sur une note de synthèse prenant en compte pour deux tiers la morphologie et pour un tiers la production. Photo : JL.Masson
Le concours sera basé sur une note de synthèse prenant en compte pour deux tiers la morphologie et pour un tiers la production. Photo : JL.Masson

Un bel effectif probablement au-dessus de 40 animaux. Le Concours départemental Charolais va se dérouler dans une ambiance d’entraide, avec toujours la note de synthèse privilégiée. Un nouvel élevage arrive en première participation, la SCEA de la Mothe à Dombasle.

Le départemental Charolais de femelles issues de l’insémination artificielle constitue le deuxième concours le plus important en effectif de la fête de l’élevage. Neuf exploitations feront le déplacement cette année, ce qui signifie plus de 40 animaux présents sur les 50 inscrits au catalogue, soit un millésime sensiblement plus important que l’an passé.

Jean-Marie Moinel, technicien génétique en races allaitantes pour Gènes Diffusion, insiste sur la bonne ambiance créée autour de cette compétition. « Une fois dans l’année, les éleveurs se plaisent à se rencontrer, dans un cadre très convivial et dans un esprit d’entraide » se félicite-t-il. Comme à l’accoutumée, le concours sera basé sur une note de synthèse prenant en compte pour deux tiers la morphologie et pour un tiers la production. Le juge sera un éleveur agréé, mais le recruteur ménage le suspense cette année, et son identité ne sera révélée que le matin même de la confrontation, c’est-à-dire samedi. Rendez-vous donc pour les principaux centres d’intérêt : sections, sans cornes, UCC et lots d’élevage.

Améliorer son troupeau avant tout

Un nouvel élevage participera pour la première fois à ces épreuves. Il s’agit de la SCEA du Bois de la Mothe à Dombasle. Vincent Poulet est à la tête d’un cheptel de 90 mères « toutes inscrites », en système 100 % herbager. Il commercialise ses broutards Charolais, ainsi que quelques reproducteurs mâles et femelles. L’éleveur explique sa démarche par « sa volonté d’améliorer son troupeau ». Ses marges de progression, il les situe dans le développement squelettique et la facilité de naissance, en reconnaissant l’apport de la recherche génétique, en particulier la génomique. A 52 ans, Vincent Poulet reste un passionné de cette race Charolaise qui donne des animaux « grands, élégants et musclés », tout en misant sur la docilité.

S’il avait déjà déplacé des animaux à la foire aux bœufs « viande » de l’Apal à Laneuveville-devant-Bayon, c’est sa première sortie à Lunéville sur le concours d’élevage. Il présentera deux animaux, en présence de son apprentie Justine, dont le rêve est de devenir un jour éleveuse : Toundra et Trilogie, deux veaux de 8 et 9 mois. Depuis quelques jours, il s’astreint à un dressage quotidien, un préalable pour ces jeunes femelles qui vont faire l’apprentissage du grand ring. Souhaitons pleine réussite à Vincent Poulet pour son galop d’essai à Lunéville. Et pourquoi pas demain accéder à Agrimax  dans un cadre régional.