Technicien itinérant en mécanique agricole à la Coopérative Agricole Lorraine, Valentin Bouton exerce son métier depuis plus de dix ans à Rozerotte, dans les Vosges. Portrait.
Agé de 33 ans, Valentin Bouton a effectué ses études à la Mfr de Vigneulles-lès-Hattonchâtel. Il a intégré l’équipe de la concession de la Coopérative Agricole Lorraine (Cal) à Rozerotte dès 2005. Avant d’être embauché comme technicien en 2011, il est passé par six ans d’apprentissage, du Bep agroéquipement au Bts, en passant par le Bac pro.
Au départ, le jeune technicien pratiquait surtout la réparation : changer les pièces cassées, préparer le matériel neuf, puis progressivement, il a commencé à se rendre chez les clients pour du dépannage. «Aujourd’hui, je suis technicien itinérant, je me déplace chez les clients. J’assure autant les dépannages, que les révisions, les mises en route de matériel, les diagnostics et les réglages de machines en saison», décrit Valentin Bouton.
Intérêt pour la technologie et l’informatique
Au fil des années, il s’est spécialisé, en particulier, sur le matériel de récolte. Au-delà de la mécanique, l’homme du machinisme agricole confie son intérêt constant pour la technologie et l’informatique. «J’ai toujours su que je voulais faire ça. Si je suis resté dans l’entreprise après mon apprentissage, c’est aussi grâce à la bonne entente avec les autres membres de l’équipe. J’apprécie le matériel sur lequel je travaille, mais j’aime surtout les échanges avec les clients, pour leur apporter mes connaissances, et pouvoir les accompagner, j’en tire toujours de la satisfaction».
Aujourd’hui, pour être un bon mécanicien, il faut être autonome et curieux de l’évolution des technologies. C’est ce que les clients attendent du service. «Cela fait dix-huit ans que je travaille dans ce milieu ; depuis le matériel a évolué, et notre métier avec : aujourd’hui, tous les diagnostics s’établissent sur Pc, cela nous permet de mesurer des valeurs, détaille le spécialiste. Nous avons aussi toute la partie publication : montage, procédures de démontage et de réparation. Tout cela, nous l’embarquons sur notre Pc. C’en est fini des papiers et des classeurs qui, aujourd’hui, auraient bien du mal à centraliser toutes les données, avec l’évolution du matériel de plus en plus pointu».
« Peut-être verrons-nous davantage de tracteurs autonomes dans nos campagnes, s’interroge le technicien en portant son regard vers l’avenir. Les carburants aussi sont amenés à évoluer : gaz, électricité, ces énergies vont se développer et les technologies s’adapter». Autant de changements qui n’effraient pas le professionnel de l’atelier Mecavista de Rozerotte.
