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Unité de méthanisation d'Amenoncourt : lorsqu’un état d’esprit se concrétise 

De g. à d. : Thibaut Bazin (député), Jérémy Jenneson (Fdsea), Martial Martin (LER), François Werner (Conseil régional), Bertrand Bulte (exploitant agricole à la retraite) et Charli Keriel (LER). Photo : F.Lang
De g. à d. : Thibaut Bazin (député), Jérémy Jenneson (Fdsea), Martial Martin (LER), François Werner (Conseil régional), Bertrand Bulte (exploitant agricole à la retraite) et Charli Keriel (LER). Photo : F.Lang

Jérémy Jenneson, président de la FDSEA ,et Martial Martin, président de l’association Lorraine Énergie Renouvelables (LER), ont convié, le 28 février, François Werner, vice-président du Conseil régional et délégué à la transition écologique et énergétique à visiter l’unité de méthanisation d’Amenoncourt. Le député de la circonscription, Thibaut Bazin, était également présent pour constater et valoriser la volonté de cette commune de répondre aux attentes environnementales, tout en instaurant une dynamique locale. Le site de la méthanisation n’en est pas à son coup d’essai ; en effet en dix ans, pas moins de 20.000 visiteurs ont foulé son sol pour découvrir le cercle vertueux qui s’y orchestre.  

Vocation économique et sociale

Lancé en 2011, le projet a, depuis lors, fait du chemin. La méthanisation, mise en fonctionnement en 2018, permet d’alimenter en chaleur et en électricité trente-sept des quarante habitations que compte la commune. Très simplement, le digesteur produit de l’électricité en brûlant le biogaz dans un moteur thermique qui entraîne une génératrice électrique. L’électricité produite est ensuite vendue et injectée dans le réseau basse tension d’EDF. La chaleur produite n’est pas toujours valorisée lors des projets de méthanisation, toutefois, pour ce cas précis, la visée est plutôt collective qu’économique. A l’heure actuelle, se procurer de l’énergie en de deçà du prix du foyer moyen français est un argument de taille pour la commune, notamment pour encourager la jeunesse active et les habitants de longue date à rester ; et même d’envisager l’installation de nouveaux habitants. Le réseau de chaleur a donc une vocation économique et sociale évidente, que ce soit pour les habitants ou les exploitants agricoles. 

 La commune a d’ailleurs poursuivi sa démarche de transition écologique, puisqu’en 2021, des panneaux photovoltaïques ont été installés sur le toit de l’église, ce qui représente 25 kWe.   

« Ce n’est pas un hasard que le sujet arrive dans ces lieux », sourit François Werner.