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Respect d'Egalim en Meurthe-et-Moselle : la restauration collective publique sensibilisée

Le strict périmètre départemental de la restauration collective publique représente un volume de plus de 8 millions de repas annuels. Photo : JL.Masson
Le strict périmètre départemental de la restauration collective publique représente un volume de plus de 8 millions de repas annuels. Photo : JL.Masson

Dans le déploiement de toutes les actions préconisées par le gouvernement pour répondre au malaise du monde agricole, la préfète Françoise Souliman s’était engagée à mobiliser les principaux acteurs de la restauration hors domicile publique sur la Meurthe-et-Moselle.

Elle a organisé un premier groupe de travail, le 16 février, comprenant les services de l’Etat, la Chambre d’agriculture et les principaux responsables de l’offre de restauration collective sur le département : le CHRU de Nancy, l’Armée, le Conseil départemental et le CROUS. L’ensemble représentant un volume annuel de plus de 8 millions de repas.

Le Conseil régional, l’Education nationale et l’administration pénitentiaire devrait prochainement venir étoffer la réflexion. L’enjeu est « de mieux intégrer dans les marchés publics la part d’approvisionnement en produits issus de l’agriculture locale, notamment sur certains produits carnés, laitages ou fruits ». Il s’agit de répondre à la fois aux attentes de consommateurs de la restauration publique et de soutenir les filières agricoles du territoire, précise Françoise Souliman. Le groupe de travail est censé appuyer la rédaction des cahiers des charges des appels d’offres à venir.

Identifier les points de blocage

Une rencontre a suivi avec les représentants de la grande distribution, des fédérations interprofessionnelles, des grossistes et des transformateurs, afin d’évaluer l’utilisation des outils juridiques existants en matière de relations entre producteurs et premiers acheteurs. Il s’agissait aussi d’estimer le niveau de développement des organisations de producteurs.

Ce temps d’échanges a également permis de recueillir les points de blocages techniques, juridiques et pratiques rencontrés par chacun des acteurs. Un dialogue régulier entre toutes les parties est invité à s’instaurer.