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Philippe Dessertine, "il faut investir massivement en agriculture"

Bernard Helluy a détaillé les cinq engagements du projet stratégique à cinq ans.
Bernard Helluy a détaillé les cinq engagements du projet stratégique à cinq ans.

En ouvrant l’assemblée générale de la MSA Lorraine, le 1er octobre à Pont-à-Mousson, le président Bernard Helluy affichait « plaisir et soulagement » de pouvoir à nouveau tenir ce rendez-vous en présentiel, après un an et demi de privations cause Covid.

L’exercice écoulé a grandement été impacté par la gestion de la crise sanitaire. Tant en participant à la limitation de la propagation du virus, puis en favorisant la vaccination, qu’en accompagnant les professionnels de l’agriculture et de la forêt dans l’application des mesures permises par les pouvoirs publics.

Dans son rapport moral, Bernard Helluy est revenu sur la longue négociation, encore en cours, pour faire aboutir la nouvelle convention nationale d’objectifs 2021-2025. Il a détaillé les cinq engagements du projet stratégique que le réseau mutualiste se fait fort de faire vivre au cours des cinq années qui arrivent. Cette réunion a aussi permis de donner un éclairage sur le plan santé sécurité au travail et sur le plan d’action sanitaire et sociale MSA pour la même période.

L'agriculture est une solution

L’invité d’honneur de cette matinée, l’économiste Philippe Dessertine, a redonné du baume au cœur de l’assistance. A la manière d’un artiste sur scène, l’homme de médias a « fait le show » pendant une bonne heure, sans aucun support écrit. Il a dressé un état des lieux général de l’économie, en phase de redémarrage après le brutal arrêt de 2020. Souvent à contre-courant des idées véhiculées au sujet de l’agriculture, il a considéré que le secteur constituait un véritable enjeu. "Préparez-vous à un bouleversement incroyable, une solutions avancée provenant de la science pour réduire de façon importante les polluants".

« Soyez moderne là où se crée la valeur, a-t-il conseillé. L’agriculture n’est plus un problème, mais une solution ».  Philippe Dessertine considère qu’il faut y investir massivement, tout en s’occupant de la rémunération de ceux qui y travaillent. Dernière recommandation, prendre en mains une communication défaillante.