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Passage de relais sous la canicule à la fête de l'élevage

Clin d’œil à Dominique Colin qui a pris du recul par rapport à Stan Elevage, amis toujours présent. Ici accompagnant sa petite fille, Nina, promenant un petit veau, lors de l’école des fans. Photo : JL.Masson
Clin d’œil à Dominique Colin qui a pris du recul par rapport à Stan Elevage, amis toujours présent. Ici accompagnant sa petite fille, Nina, promenant un petit veau, lors de l’école des fans. Photo : JL.Masson

L’édition 2023 de la fête de l’élevage a scellé le passage de témoin entre Dominique Colin et Valérie Pierret-Lette, à la présidence de l’association Stan Elevage. Un week-end marqué par une météo particulièrement chaude, à dire de pionniers, jamais vécue encore en 29 éditions…

Une température caniculaire qui a peut-être modéré les ardeurs du grand public, visiblement un peu moins présent que lors des millésimes précédents. Une partie des éleveurs étant, pour leur part, mobilisé sur les chantiers d’ensilage du maïs. Qu’à cela ne tienne, la manifestation a tenu son rang et les concours dans les différentes espèces ont permis de mettre en relief l’incessant travail des éleveurs. Le marché du terroir, le chapiteau de la Msa Lorraine et de ses partenaires, l’animation du CNIEL et celle de Bienvenue à la ferme ont constitué les autres principaux centre d’animations.

Formidable partenariat

Les officiels avaient rendez-vous le samedi en fin d’après-midi pour parcourir les allées, à la rencontre des exposants. Une longue file indisciplinée, flânant ici et là au contact des animaux, des goûteux produits et des hommes et des femmes qui « font l’ évènement ». Et comme le veut la tradition, tout finit toujours par des discours. Pour son galop d’essai, Valérie Pierret-Lette a bien traduit cette imbrication entre les concours professionnels et la communication vers les consommateurs, les deux fondements de ces journées. Tout en rappelant la nécessité de l’implication d’hommes et de femmes, au service de la promotion du métier.

La présidente entend aussi consolider le « formidable partenariat » entre organisations qui permet la concrétisation de la fête. Une entrée en matière saluée par Jérémy Jenesson, le président de la Fdsea qui argumente sur la « vertu de produire localement de la viande ». Le conseiller régional Bruno Minutiello a assuré que l’agriculture était « toujours au centre des préoccupations, afin de toujours trouver une nourriture de qualité » pour sa collectivité.

La présidente du Conseil départemental, Chaynesse Khirouni, n’a pas manqué de relever « le contexte de réchauffement climatique que personne ne remet plus en question ». Avant de lancer au monde agricole une invitation « à trouver ensemble des solutions pour innover et s’adapter ». Catherine Paillard, la maire de Lunéville, a redit sa fierté et son souhait de conserver la fête de l’élevage durablement intra-muros. Et le député Thibault Bazin devait conclure par un plaidoyer en faveur de l’alimentation de qualité, en invitant, tout sourire « à manger de la viande ».