Vous êtes ici

Lorca, la plateforme logistique de Lemud agrandie et modernisée

La longueur des quais de chargement coïncide avec la contenance d’un semi-remorque. Ainsi, les préparateurs peuvent voir en un coup d’œil si le camion sera plein ou non. Photo : A.Legendre
La longueur des quais de chargement coïncide avec la contenance d’un semi-remorque. Ainsi, les préparateurs peuvent voir en un coup d’œil si le camion sera plein ou non. Photo : A.Legendre

La nouvelle plateforme logistique de Lorca, à Lemud, est entrée en fonctionnement en janvier 2021 : aux 6500m² de stockage historiques sont venus s'ajouter 3500 m² et la coopérative a fait le choix de la robotisation pour le stockage et le picking des petits objets.

En 1984 commence l’histoire de la plateforme logistique de la coopérative Lorca, à Lemud, en Moselle. Cette plateforme de 6500 m² était dimensionnée pour approvisionner une vingtaine de magasins Point Vert. Trente-quatre ans plus tard, ce sont trente cinq magasins et soixante-dix-sept franchisés qui en dépendent : les produits commencent à être à l’étroit ! Alors, en 2018 une réflexion sur l’avenir de la plateforme est entamée : « nous avons étudié plusieurs possibilités : louer un bâtiment ailleurs, construire une nouvelle plateforme au barycentre de tous nos magasins, vers Pont-à-Mousson, ou agrandir la plateforme de Lemud, sachant que l’emprise foncière du site n’est pas extensible à l’infini », explique Jean-Noël Rivat, directeur opérationnel du groupe.

Deux ans de réflexion, un an de travaux

Finalement, la coopérative choisira d’agrandir la plateforme de Lemud, profitant des surfaces libérées par le démantèlement de l’ancienne usine d’aliments présente sur le site. Après deux ans de réflexion, et un an de travaux, la nouvelle plateforme est entrée en fonctionnement en janvier 2021. Entre temps, la coopérative a acquis quinze magasins de la Cal, portant son effectif à cinquante-cinq magasins. Heureusement, cette acquisition était déjà dans les tuyaux, et la nouvelle plateforme a été pensée en conséquence. Sa surface a été augmentée de 3500m², et un système de picking robotisé a remplacé le picking manuel pour les petits objets.

Les produits à stocker dans le robot sont déconditionnés dès leur arrivée et stockés dans des caisses dont les emplacements sont référencés informatiquement. « Les produits sont également tracés : on sait dans quelle caisse ils ont été placés, combien de produits il y a, quelle est leur date de péremption, s’il y en a une, indique Bruno Esperto, responsable de la plateforme Lorca’Log. Cette traçabilité est importante, car sur la plateforme nous possédons dix mille références, dont la moitié dans le robot, qui compte six mille caisses ! De plus, plusieurs références peuvent être présentes dans une même caisse, d’où l’importance du référencement ! »

Un million d’euros pour la sécurité-incendie

L’accent a aussi été mis sur la sécurité avec un système de sprinkler pour lutter contre les incendies. Un local clos pour les produits inflammables a été construit. En cas de départ de feu, il doit se remplir de mousse en une minute et vingt secondes. Le système incendie a représenté un budget conséquent : un million d’euros, sur le total de cinq millions cinq pour l’intégralité du bâtiment et de son aménagement. Le système miniload a quant à lui couté sept cent mille euros.