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L’impact des zones vulnérables au menu de la session de la Cda 54 

Sophie Lehé (vice-pdte Cda), Barbara Thirion (conseillère départementale déléguée à l'Agriculture), Laurent Rouyer (pdt Cda), Richard Cherrier (dir cda), Emmanuel Tirtaine (Ddt) et Jérémy Jenneson (vice-pdt Cda). Photo : JL.Masson
Sophie Lehé (vice-pdte Cda), Barbara Thirion (conseillère départementale déléguée à l'Agriculture), Laurent Rouyer (pdt Cda), Richard Cherrier (dir cda), Emmanuel Tirtaine (Ddt) et Jérémy Jenneson (vice-pdt Cda). Photo : JL.Masson

Session d’automne de la Chambre départementale d’agriculture, sous le feu de l’actualité : développement d’un foyer d’influenza aviaire et extension des zones vulnérables sur la majeure partie de la Meurthe-et-Moselle. 

Au programme, les préoccupations d’actualité, au premier rang desquelles la cinquième vague pressentie du Covid qui risque d’impacter à nouveau le fonctionnement de l’institution.

L’actualité immédiate se situe dans le développement d’un foyer d’influenza aviaire autour du lac de Madine. Des mesures de confinement des volailles ont été renforcées en début de semaine. Des contraintes qui ont tendance à apparaître de plus en plus fréquemment et qui, pour Rémy Toussaint, membre de la Chambre, pose soucis aux producteurs de volailles de plein air, bio ou non, et dont le cahier des charges impose durablement ce mode d’élevage. La Cda a voté une motion « pour le choix d’élever ses volailles en plein air ». 

Assises de l’eau 

Un autre sujet surgit, celui de l’extension des zones vulnérables dans le cadre de la Directive nitrates. La quasi-totalité du département est concernée, cela nécessitera de nouvelles mises aux normes. Et l’information ne semble pas être parvenue sur l’ensemble du territoire.

Luc Barbier, le président de la Fdsea, conteste les méthodes d’analyse qui ont conduit à cette évolution. La période de référence s’est traduite par une sécheresse qui a bloqué « minéralement » les apports d’azote qui se sont ensuite retrouvés en excès lorsque les pluies sont tombées en abondance, analyse-t-il. Le responsable syndical considère par ailleurs que les agriculteurs ont effectué leur travail pour réduire les nitrates dans les eaux souterraines, prenant à témoin les captages de Germiny et Beuvezin. Globalement il souhaite revenir « à quelque chose d’entendable au niveau des normes »

Luc Barbier pousse aussi le dossier des retenues d’eau qui pourraient être imaginées, à vertu d’irrigation des cultures, pour prévenir les pénuries de la ressource à certaines périodes de l’année. Présent à la tribune, le directeur départemental des Territoires, Emmanuel Tirtaine, a promis « des assises de l’eau sur le département en 2022 ». Dans l’objectif de travailler la question de la ressource à moyen terme, sur les plans quantitatif, qualitatif et celui de la résilience climatique.