Vous êtes ici

La préfète de région en visite à Courcelles-Chaussy

Josiane Chevalier, préfète de la région Grand Est, est allée à la découverte de «l’aventure du vivant. Photo Pierre Divoux
Josiane Chevalier, préfète de la région Grand Est, est allée à la découverte de «l’aventure du vivant. Photo Pierre Divoux

C’est à la découverte de «l’aventure du vivant» que Caroline Cibert, la directrice du lycée agricole Hervé Bichat, avait invité Josiane Chevalier, préfète de la région Grand Est, le 26 septembre. Elle a découvert les multiples facettes de l'enseignement agricole.

Le responsable du foyer des élèves s’est vu confier l’accueil des invités. Lourde responsabilité pour le jeune Gabin à peine sorti de troisième. L’émotion prendra le dessus devant le parterre d’invités.

Le passage par l’espace dédié à l’éducation socioculturelle, une particularité de l’enseignement agricole, a permis de mettre en avant une création culturelle récompensée dans le cadre d’un challenge dédié aux projets pédagogiques menés dans un cadre scolaire sur les thèmes de la météorologie et de l’adaptation aux changements du climat. Le film réalisé par les élèves du lycée agricole Hervé Bichat a décroché le premier prix du concours Éducagri.

Avec l’atelier suivant, l’équipe pédagogique, accompagnée de deux élèves, s’est attachée à battre en brèche une image d’Epinal, où l’agriculture manquerait d’ouverture. Axel et Jérémy ont témoigné avec enthousiasme de leurs expériences au Portugal. Des mobilités organisées dans le cadre d’Erasmus. L’année scolaire 2022-2023 a permis dix-huit mobilités d’apprenants et vingt-deux mobilités de personnels. Italie, Belgique, Irlande, Espagne, accueillent les jeunes en formation pour un partage de pratiques innovantes. Autre support d’ouverture, le projet Sarre-Lor-Lux. Il permet, sur deux journées du mois de mai, un échange d’expériences entre jeunes professionnels en formation sur le thème de la création paysagère.

Quarantième rentrée

Au sein du même établissement, le centre de formation d’apprentis fête sa quarantième rentrée. Orientée sur les professions du paysage, de l’agriculture et plus récemment de l’agroéquipement, cette filière propose des cursus depuis le Cap jusqu’à la licence, entretenant des liens très étroits avec le monde de l’entreprise. Il y a certainement dans cette proximité une des explications du taux d’insertion professionnelle «bien supérieur à la moyenne», vanté par Caroline Cibert. La directrice témoignait d’un score de 92 %. Même proximité pour le Centre de formations professionnelles aux métiers de l’agriculture et du paysage. La palette de l’offre de parcours de formations y est coconstruite avec les représentants de la profession agricole.

Agriculture biologique, agriculture de précision, bilan carbone, gestion de l’eau, les contenus pédagogiques collent à l’actualité et s’adaptent aux dispositifs d’accompagnement d’une profession en pleine mutation. Exemple, l’ouverture d’un dispositif de formation en réponse à l’évolution de l’accompagnement de la Région Grand Est auprès des jeunes installés. La modulation de l’aide à l’installation récompense l’effort de formation dans les premiers temps de la vie professionnelle.

Espace de médiation

Quatre élèves ont partagé leur expérience, dans l’étude de la place des zones humides et des milieux aquatiques en agriculture et à proximité des espaces urbains. Une zone humide réhabilitée s’est mutée en espaces de médiation entre les acteurs de l’environnement. Comment contribuer à la préservation d’un territoire en assurant une rentabilité pour l’agriculteur ? aux fins de concilier des points de vue parfois très éloignés, la méthode mise en œuvre s’établit sur l’élaboration de cartes des controverses. Au cœur des établissements La matinée s’est achevée par la visite de l’exploitation agricole. Et pour boucler la boucle «de la fourche à la fourchette», le repas partagé à la cantine scolaire permettait de mettre en avant le travail de la Région Grand Est sur l’Alimentation durable et autonome