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La Cuma de l'Arce facilite le quotidien de ses adhérents

« Avec MyCuma Planning, on enregistre nos réalisations au fur et à mesure, explique Jean-Luc Lorin, le président de la Cuma de l’Arce. Photo : A.Legendre
« Avec MyCuma Planning, on enregistre nos réalisations au fur et à mesure, explique Jean-Luc Lorin, le président de la Cuma de l’Arce. Photo : A.Legendre

La FRCUMA Grand Est organisait la deuxième édition de « Bouge ta Cuma », le 28 février à Bar-le-Duc. L’occasion de découvrir la Cuma de l’Arce (Aube) qui utilise le logiciel MyCuma Planning, pour faciliter le travail de son trésorier, et la réservation de matériel.

Après une première édition à Metz en 2022, la FRCUMA Grand-Est a renouvelé la rencontre « Bouge ta Cuma », le 28 février, à L’EPL Agro de Bar-le-Duc. Une centaine de participants ont répondu à l’appel. Le matin, ils ont pu visiter la halle technologique de l’EPL Agro. L’après-midi, l’équipe de la FRCUMA a présenté quelques éléments sur son activité en 2022.

Après cette séquence plénière, les participants se sont divisés en ateliers tournants, dans lesquels ils ont pu découvrir les projets de trois Cuma parmi les dix témoignant ce jour-là. Les échanges étaient riches entre les participants, et souvent, les vingt-cinq minutes dédiées à la découverte de chaque Cuma n’ont pas suffi pour répondre à toutes les questions.

La facturation : Un travail de titan

Parmi ces témoignages, celui de la Cuma de l’Arce, dans l’Aube. Cette Cuma créée en 1990 compte aujourd’hui 38 adhérents et 25 outils. Il y a trois ans, elle s’est équipée du logiciel MyCuma Planning. Au départ, ce n’est pas pour la facilité de gestion des plannings de réservation que la Cuma de l’Arce s’intéresse au logiciel. « Notre système antérieur fonctionnait assez bien. Nous appelions le responsable du matériel, nous avions des calendriers et chaque adhérent déclarait en fin de campagne les heures et surfaces réalisées », raconte Jean-Luc Lorin, le président.

Alors qu’est-ce qui a poussé le collectif à changer un système qui roulait ? « Les jeunes », répond le président. Toutefois, ce n’est pas la simplification de la réservation, via smartphone, qui a entrainé la Cuma de l’Arce vers le numérique. C’est une histoire de facturation. « La Cuma a été créée en 1990. Trente ans plus tard, les gens partaient en retraite, et on voyait bien que les jeunes avaient du mal à s’impliquer dans le bureau, se souvient Jean-Luc Lorin. Nous avons organisé une réunion avec eux. Ils nous ont confirmé leur intérêt pour la Cuma. Toutefois, ils craignaient de s’impliquer dans le bureau, et le temps que cela représenterait. Un poste les effrayait : trésorier. Il faut dire qu’il y a un gros boulot de facturation dans notre Cuma ».

Enregistrements et réservations facilités

« Avec MyCuma Planning, on enregistre nos réalisations au fur et à mesure, explique Jean-Luc Lorin. Tant qu’on n’a pas déclaré ses heures sur un matériel, on ne peut pas réserver le suivant. C’est facile, cela se fait rapidement sur le téléphone, et nous n’avons plus à nous déplacer pour déclarer les heures ». En fin de campagne, chaque responsable de matériel vérifie s’il existe des incohérences. Puis, le trésorier peut récupérer les données, qui lui servent pour la facturation. « Un jeune s’est impliqué en tant que trésorier suppléant et a trouvé un logiciel de facturation, plus adapté que ce que nous faisions auparavant sur Excel, indique Jean-Luc Lorin. De plus, ils se sont répartis les tâches, l’un gère les données de MyCuma, l’autre la facturation. Cela soulage d’être à deux ». Les adhérents de la Cuma de l’Arce ne reviendraient pas en arrière sur leur choix. Le président relève seulement un point de vigilance : « la première année, nous avons essayé de garder les deux systèmes en même temps, c’était une erreur et une perte de temps ».

Malgré les avancées qu’a permis MyCuma Planning, le poste de trésorier reste toujours très prenant. La preuve : les adhérents de la Cuma réfléchissent à mettre en place une indemnité financière pour ce poste, alors qu’il n’en existe aujourd’hui pour aucun poste. « C’est du boulot », conclut le président.