La Fdsea travaille à une refonte de son organisation territoriale qui pourrait revêtir, à terme, le périmètre des communautés de communes. Le projet va être détaillé lors des réunions cantonales. L’objectif étant de l’adopter lors de l’assemblée générale du 25 mars.
Depuis plusieurs mois, la Fdsea réfléchit à une réforme de son organisation territoriale. Le découpage actuel, basé sur celui des cantons administratifs d’alors, date d’une soixantaine d’années. Il ne répond plus à la configuration actuelle de l’agriculture. La notion même du syndicat local, traditionnellement attaché à une commune, a perdu de sa signification, vu la fonte des effectifs d’agriculteurs. Certains secteurs ont, depuis longtemps déjà, fait le pas vers une structuration de syndicat cantonal. Il y a également à prendre en compte l’évolution démographique qui va se traduire par le prochain départ à la retraite d’un exploitant sur deux lors de la prochaine décennie.
Le périmètre des intercommunalités
Un groupe de travail, placé sous la responsabilité de Gérard Renouard, le président de la Commission des statuts et conflits, a étudié plusieurs scénarios possibles. Le premier consiste à conserver le découpage actuel, en laissant la possibilité aux cantons volontaires de fusionner. La deuxième hypothèse serait d’adopter le périmètre des communautés de communes qui sont devenues, pour la plupart, des interlocutrices du monde agricole. Le troisième schéma reposerait sur une structuration d’arrondissements, sur la base d’un bureau composé de plusieurs administrateurs.
La synthèse de la Commission a été présentée devant le conseil d’administration de la Fdsea, présidé à Laxou, par Luc Barbier, le 10 janvier. C’est le deuxième scénario qui a été retenu comme le plus pertinent. Il consisterait donc à retenir le périmètre des intercommunalités « rurales », le nombre d’administrateurs « cantonaux » passerait de 26 actuellement à 15 environ. Dans cette configuration, le rôle du « délégué syndical », jusqu’alors plus ou moins impliqué en tant qu’« adjoint à l’administrateur » serait revu et pourrait gagner en responsabilité.
Lire l'article complet dans Le Paysan Lorrain du 14 janvier.