Ambiance de rentrée scolaire ciblée sur l’enseignement agricole, pour la préfète de Région, Josiane Chevalier, en visite sur l’exploitation du lycée agricole de Nancy-Pixérécourt, le 8 septembre.
Entourée de son homologue meurthe-et-mosellan, Arnaud Cochet, et de la directrice régionale de l’alimentation et l’agriculture, Anne Bossy, elle s’est en particulier intéressé « aux dispositifs expérimentaux et pédagogiques conduits en faveur de l’adaptation au changement climatique, du bien-être animal et d’une alimentation saine et durable ».
Le proviseur, Pascal Mangin, a situé le périmètre de l’établissement qui, outre le lycée, comporte un CFA, un CFPPA, la ferme, un cercle hippique et une halle alimentaire. Le directeur de l’exploitation, Jérôme Joubert, a présenté les trois ateliers actifs sur la ferme : une production de 400.000 litres de lait ; une troupe ovine allaitante Est à laine Mérinos et l’accueil à la ferme. La moitié de la surface de 280 ha est située en zone Natura 2000 ou en espace naturel sensible et 26 ha ont été repeuplés en agroforesterie. Trois emplois de « statut privé » vivent de l’exploitation.
Trois axes principaux animent le fonctionnement au quotidien : une vision sociale interne considérant le travail en tant que tel ; l’innovation pour anticiper sur l’agriculture de demain et la cohérence avec les attentes sociétales. Un croisement a été introduit sur le troupeau laitier Prim’Holstein depuis 2008, pour gagner en résilience, la Normande, la Montbéliarde et la Jersiaise y ont notamment été introduites.
La préfète s’est rendue sur le point de vue donnant sur la zone de pâturage, révélant une véritable zone verte au cœur de l’agglomération nancéienne. Elle a rencontré une classe de BTS « productions animales », en pleine séance de travaux pratiques sur les relations homme-animal. Enfin, elle a été accueillie au sein du magasin de producteurs « les Terroirs de Stanislas » implanté au cœur même de la ferme.
Quelques jours après avoir assisté à la signature de la convention entre la Chambre régionale et la Région Grand Est portant sur l’innovation, Josiane Chevalier voulait ainsi s’assurer de la mise en cohérence du dispositif de formation, avec les objectifs des professionnels et des élus régionaux.