En Meurthe-et-Moselle, les six députés sortants se représentent. Deux sont issus de la Majorité présidentielle, un des Républicains, un divers gauche et deux de la France Insoumise, de l’ex-NUPES. Avec entre 4 et 6 concurrents qui leur font face.
La dissolution surprise de l’Assemblée nationale, au soir du résultat des élections européennes, a pris de court la plupart des états-majors politiques. Le délai de dépôt des candidatures s’interrompait dès le 16 juin en fin de journée. Conséquence concrète en Meurthe-et-Moselle, seulement 35 binômes (candidat-remplaçant) sont entrés en lice, contre 65 lors de la consultation de juin 2022.
Le département fera une nouvelle fois figure de territoire test lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. Avec la particularité de candidats sortants issus d’une grande diversité de formations. Au minimum 5 postulants apparaissent pour chacune des circonscriptions, la palme revenant à la sixième avec 7 candidats sur Briey-Longwy.
Les six sortants toujours en lice
Les six députés sortants se représentent : Philippe Guillemard avait succédé à Carole Grandjean (élue en 2022, nommée ministre déléguée à l’Enseignement et la Formation professionnels) sur Nancy 1, et Emmanuel Lacresse, sur Nancy 2. Tout deux sont issus de la Majorité Présidentielle sortante. Le premier repart sous la bannière Renaissance ; le second sous le vocable : Renaissance, Ensemble, Majorité Présidentielle. Thibault Bazin (Les Républicains) sur le Lunévillois, adopte désormais l’étiquette Droite Républicaine Indépendante. Dominique Potier (Divers gauche) sur le Toulois-Saintois poursuit sa ligne de conduite sans intégrer le Nouveau Front Populaire. Caroline Fiat (ex NUPES ) sur Jarny-Pont-à-Mousson revient sous le pavillon de la France Insoumise. Même chose pour Martine Etienne dans la circonscription de Briey-Longwy.
Les récents soubresauts de la politique nationale rendent les pronostics hasardeux. Les deux élus sortants de l’agglomération nancéienne sont sans doute les plus menacés, compte tenu de la recomposition des forces politiques en cours. Les quatre autres sortants partent en position de favoris, mais ils risquent aussi d’être exposés dans certains bureaux de vote en raison de l’exacerbation du débat national.