Le changement de modèle économique nécessaire s’enclenche à la CAL. La transformation va porter sur le pôle végétal et celui du machinisme. Avec une montée en puissance en 2022.
L’intense réflexion qui mâture depuis plusieurs années débouche aujourd’hui sur deux transformations majeures pour la CAL, celle du pôle végétal et celle du machinisme.
Concernant le pôle végétal, « notre état d’esprit est de remettre le revenu de l’agriculteur au cœur du débat, en cohérence avec les attentes du moment », résume Pierre-Yves Simonin, le président de la commission céréales, à l'occasion de la première des assemblées de section, qui s'est tenue le 16 novembre à Dieulouard. La grosse « révolution » sera d’abandonner l’actuel fonctionnement par secteur géographique, au profit d’une organisation « par métier », en quatre subdivisions : commerce, administration des achats et des ventes, exploitation et approvisionnement. « Il s’agit de gagner en efficacité, en performance et en réactivité, en misant sur des interlocuteurs spécialisés », argumente Éric Chrétien, directeur générale de la CAL.
La seconde évolution fondamentale qui se concrétiser est celle du pôle agroéquipement. Elle nécessitera d’ailleurs une assemblée générale extraordinaire, pour mise en application au 1er mars prochain.
Double filialisation du machinisme
Elle consistera en une double filialisation, précise Jean-Marc Oudot, le président de la commission machinisme. L’une sera dédiée à John Deere et aux autres marques, et structurée sur la base actuelle des Etablissements Hennequin. L’autre en direction de JCB, pour ce qui concerne l’activité télescopique. Les objectifs sont résumés par Didier Lemarquis, le directeur du pôle agroéquipement, « améliorer notre présence commerciale pour développer la part de marché ; améliorer la stratégie services et diversifier l’activité ». L’augmentation importante du chiffre d’affaires global ainsi que de l’activité avec les tiers non associés rendaient incontournable cette réforme.
L’autre grand dossier pour 2022 sera le renouvellement du partenariat avec John Deere qui vient à échéance à la fin de l’année prochaine. Le constructeur affiche de nouvelles exigences sur la taille des concessions, leur rayonnement régional, l’organisation managériale et la prise en compte des nouvelles technologies à travers la Data. La CAL est complètement impliquée sur le sujet pour lequel les discussions sont engagées.