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Concours de Noël de l'Apal, le grand prix d’excellence parthenaise bat tous les records 

De nombreux acheteurs ont répondu présent pour le concours de Noël. Photo : A.Legendre
De nombreux acheteurs ont répondu présent pour le concours de Noël. Photo : A.Legendre

L’Apal renouait le 24 novembre avec son concours de Noël des animaux de boucherie. Une édition satisfaisante en fréquentation mais surtout en prix, avec un record de quatorze euros le kilo pour le grand prix d’excellence en race parthenaise.

Après deux éditions à huis clos et une annulée pour cause de crise sanitaire, l’Apal renoue avec son concours d’animaux de boucherie. Cent-quinze animaux, provenant d’une trentaine d’apporteurs répartis dans tous le Grand-Est, étaient présentés le mercredi 24 novembre, à Laneuveville-devant-Bayon. Les vaches, génisses et bœufs présélectionnés en ferme ont été jugés le matin même, et les grands prix d’excellence remis à leurs apporteurs dans la matinée. S’en est suivi une vente de gré à gré, pendant laquelle tous les animaux ont trouvé preneur. « Cent-quinze animaux, c’est une petite moyenne, confesse Jean-Philippe Thomassin, le président du concours, mais ce sont des bêtes de grande qualité ». Les acheteurs semblent du même avis, l’un d’entre eux estimait d’ailleurs que « la qualité s’améliore d’année en année ».

Les acheteurs au rendez-vous

Les prix atteints lors de la vente corroborent cette qualité : les animaux primés se sont vendus entre neuf et quatorze euros le kilos, un record atteint par le grand prix d’excellence en race parthenaise. « C’est un record absolu, et un bon signal pour les éleveurs, se réjouit Stéphane Peultier, président de l’Apal. Le reste des animaux s’est bien vendu également, pas moins de six euros cinquante ».

Le président de l’Apal est satisfait de cette édition 2021 : « la fréquentation était bonne, de nombreux acheteurs étaient présents, des bouchers mais aussi des enseignes de grandes distribution. Nous avons beaucoup œuvré sur les filières, que ce soit le Label Rouge, ou notre marque, le goût de la proximité et cela paie. Nous cultivons les relations tout au long de l’année, et les acheteurs n’hésitent donc pas, pour Noël, à payer un peu plus cher pour un animal primé, sur lequel ils pourront communiquer en magasin ».