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Action syndicale, Fdsea et JA 54 entendent faire respecter la loi Egalim  

Fdsea et Ja ont prévu d’investir un site de la grande distribution. Photo d’archives.
Fdsea et Ja ont prévu d’investir un site de la grande distribution. Photo d’archives.

Dans un communiqué du 26 janvier, la FNSEA et les JA annonçaient de «multiples opérations sur le terrain» pour mettre «sous surveillance» les acteurs de la grande distribution. La Fdsea et les Ja de Meurthe-et-Moselle ont appelé à relayer cette action le vendredi 4 février, de 10h à 12h.

Une « première manifestation d’avertissement », préviennent les deux syndicats, dans un communiqué commun du 31 janvier. Les adhérents se rassembleront sur un parking de l’agglomération nancéienne, avant d’investir un site de la grande distribution. 

« Alors que nos coûts de production explosent et que nos investissements pour répondre aux normes environnementales et aux attentes sociétales se multiplient, les transformateurs et les enseignes de la grande distribution se lancent dans une guerre des prix, où le producteur va servir une fois de plus de variable d’ajustement », déplorent Fdsea et JA. 

Intransigeants

« Des alertes sur des prix aux consommateurs extrêmement bas, du litre de lait, de la baguette, de la côte de porc, de la volaille, du steak haché etc. remontent de tous les départements. Ces pratiques sont tout simplement inacceptables », argumentent encore les représentants agricoles. 

Les négociations commerciales 2022 ont démarré avec un cadre législatif nouveau. La loi Egalim doit permettre la prise en compte des indicateurs de coût de production et de marché avec les premiers acheteurs pour remettre le prix en marche avant. « Ce prix agricole négocié en début de chaine devient ensuite non négociable », affirment Sophie Lehé et Rémi Mercier, les secrétaires généraux des deux organisations, en pleine préparation du mouvement. « Cette loi Egalim 2 est le fruit de notre action syndicale, nous devons être intransigeants vis-à-vis de tous ceux qui ne respecteront pas les règles.  Notre objectif est d’imposer le respect du travail des producteurs dans les négociations commerciales en cours entre industriels et GMS ».