Lundi et mardi prochains, la FDSEA et les JA 54 relaient le mouvement national. Dans les territoires d’abords, puis devant la préfecture à Nancy, le lendemain. Objectif : faire connaître les raisons de la colère.
La FDSEA et les JA de Meurthe-et-Moselle déploient une stratégie communiquante et voyante sur tout le territoire pour les deux premiers jours de mobilisation. A partir du 17 novembre, une opération généralisée “d’enrubannage” des panneaux de villes et villages sera entreprise. Elle sera assortie du slogan “On marche toujours sur la tête” qui vient appuyer l’opposition à un accord de libre-échange avec le Mercosur.
La journée du lundi 18 novembre marquera le refus de la signature de cet accord par l’Union européenne. Une action décentralisée de constructions en paille, revêtues de slogans hostiles au Mercosur sera menée dans l’ensemble des territoires syndicaux. Pour donner de la visibilité au message, des axes routiers stratégiques ou des lieux symboliques seront investis (ronds-points des grands axes, ponts d’autoroutes, entrée de ville, permanences des parlementaires)… Un concours du meilleur slogan et du plus beau bonhomme de paille est organisé pour publication dans la presse agricole départementale, version papier et numérique, ainsi que sur les réseaux sociaux. La convivialité sera de mise sur tous les points de rassemblement.
La préfecture en noir
Le lendemain, mardi 19 novembre, c’est le cœur de Nancy qui sera investi. Un rassemblement sera tenu à proximité de la préfecture dans le but de « bâcher les grilles » du siège des services de l’Etat dans le département. Des tags y seront apposés, reproduisant les slogans et messages diffusés la veille sur le terrain dans les cantons syndicaux. Un bonhomme de paille géant sera construit rue Sainte-Catherine à Nancy, proche de la préfecture. Entre 60 et 100 manifestants, en provenance de l’arrondissement de Nancy, y sont attendus de 13h30 à 16h30.
Fin de la première phase de mobilisation qui doit être suivie de deux autres avant la mi-décembre.
