Le Crédit agricole de Lorraine s’est mobilisé dans le cadre de la semaine sur le développement durable. Point d’orgue de l’édition 2023 : l’organisation d’un escape game à destination des collaborateurs et des administrateurs. Le défi : sauver la terre de la pollution. Un jeu imaginé par des étudiants du Cnam.
«Oui, il y a encore besoin de sensibiliser les citoyens sur les enjeux du développement durable», assure Sandrine Bronner, la responsable “Responsabilité sociétale des entreprises (Rse) et mutualisme”, au sein du Crédit Agricole de Lorraine. C’est pourquoi la banque s’est mobilisée durant les trois semaines (du 18 septembre au 6 octobre) qu’a duré l’édition 2023 de la “semaine du développement durable”. Animations et défis ont ponctué la manifestation. «Nos collaborateurs sont aussi des citoyens, il est important, pour nous, de les informer sur les questions de développement durable», insiste Sandrine Bronner.
Pour clôturer cette “semaine” du développement durable, Sandrine Bronner a fait appel au cabinet Ajir’environnement pour élaborer un escape game. «Nous travaillons avec Ajir’environnement sur la rénovation de nos trois sites de Laxou, Metz et Bar-le-Duc. Le fondateur est aussi enseignant au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers). Nous avons travaillé durant plusieurs mois avec un groupe d’étudiants pour concevoir le jeu. Un autre groupe a également conçu un “serious game” qui va tourner dans nos agences». L’escape game a été proposé, jeudi 5 octobre, aux collaborateurs et administrateurs du site de Nancy. Les volontaires participaient par équipe de trois à cinq personnes.
Du scénario catastrophe à la renaissance
Le jeu se décomposait en cinq salles. «Dans la première salle, nous avons imaginé le scénario catastrophe dans lequel il n’y a plus de couleur sur terre, plus de végétation, que des déchets. Puis au fur et à mesure des salles, l’espoir revient crescendo jusqu’à renaissance de la terre», expliquent les étudiants. Différentes thématiques abordées durant le jeu : l’eau, la biodiversité, le transport et les matériaux moins polluants. Les étudiants ont conçu leur décor principalement à partir de matériaux de récupération. «Mais aussi du numérique pour limiter le papier, mais sans utiliser d’accès à internet pour ne pas créer de surcharge environnementale», indique un étudiant. «Les étudiants ont fait preuve de beaucoup d’ingéniosité pour concevoir l’escape game», souligne Sandrine Bronner.
Il fallait compter quarante-cinq minutes à une heure pour venir à bout des cinq salles. «Les équipes n’ont le droit de sortir que s’ils ont sauvé la terre», sourient les étudiants. Le jeu avait été testé, quelques jours auparavant, sur le site de Metz. «Nous avons eu de très bons retours», soulignent les organisateurs.