Depuis la semaine dernière, des mouettes rieuses ont été retrouvées mortes en différents points du département. Les analyses ont permis de détecter le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène, particulièrement contagieux pour les oiseaux.
Après la mise en place, vendredi 27 janvier, de deux zones de contrôles temporaires (ZCT) autour des communes de Pont-à-Mousson et Hagondange, de nouvelles analyses ont permis de détecter le virus sur des mouettes rieuses sur les communes d’Essey-et-Maizerais, Parroy et Selaincourt.
Le préfet a pris des arrêtés visant à prévenir l’apparition de la maladie dans les élevages. Une zone de contrôle temporaire de 20 km autour du lieu de découverte des oiseaux infectés a été définie pour une durée minimale de 21 jours. Ces trois zones de contrôles temporaires, qui incluent 230 nouvelles communes. Désormais, 372 communes, dont la liste est consultable sur le site de la préfecture, sont concernées.
A l’intérieur de ces zones, diverses mesures sont déployées afin de protéger les élevages de volailles d’une potentielle contamination, notamment un renforcement des mesures de biosécurité, une surveillance renforcée des élevages et une adaptation des activités cynégétiques.
Pour de plus amples informations sur les mesures de biosécurité, consulter le site internet agriculture.gouv.fr, rubrique influenza aviaire. Il est recommandé de ne pas s’approcher ni nourrir les oiseaux sauvages et plus particulièrement dans cette zone de contrôle temporaire. Pour éviter la diffusion du virus, l’ensemble du public doit éviter de fréquenter les zones humides.
Toute mortalité d'oiseaux sauvages doit être signalée
Dans ce contexte, les particuliers détenant des volailles doivent être déclarés auprès de leur mairie ou par Internet au moyen de la téléprocédure à l’adresse suivante : https://www.mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/particulier/
La ZCT pourra être levée après un délai de 21 jours, si aucun signe évocateur d’influenza aviaire n’est décelé dans les exploitations et si aucun nouveau cas n’est survenu dans la faune sauvage libre. Dans le cas contraire, elle sera maintenue jusqu’à stabilisation de la situation. Toute mortalité d’oiseaux sauvages dans cette zone, sans cause évidente, doit être signalée à l’antenne départementale de l’Office français de la biodiversité au 06 99 21 94 43 ou par courriel au sd54@ofb.gouv.fr.
Afin de limiter la diffusion du virus, le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l’influenza aviaire est passé au niveau "élevé" depuis le 8 novembre dernier. Cette situation entraîne déjà l’application de mesures renforcées de prévention pour les élevages avicoles et les basse-cours sur toutes les communes du département (et du reste du territoire métropolitain).