De la salle de traite au robot dernière génération, les associés du Gaec de la vieille côte, à Verdenal (54), ont toujours été adeptes de la marque Boumatic. Le vendredi 14 octobre, ils ouvrent les portes de leur exploitation, à l’occasion d’un évènement organisé par le centre Boumatic d’Allain.
Emmanuelle et Gérald Stock ont accueilli un troisième associé en 2020, Jean-François Gaulard. Son installation s’est accompagnée de l’acquisition de 300.000 litres supplémentaires de droit à produire, portant à 1,5 millions de litres de lait la production du Gaec. Pour produire ce litrage additionnel, il leur fallait agrandir le troupeau. Mais les animaux auraient été trop à l’étroit. Alors les associés ont rallongé le bâtiment en 2020, et installé un robot de traite Boumatic simple stalle.
Les associés ne partaient pas dans l’inconnu. L’exploitation est, en effet, adepte de longue date, de la marque. Ils ont longtemps travaillé en salle de traite Boumatic, avant d’opter pour le premier robot de traite Proflex de Boumatic. « Nous apprécions le système de traite par l’arrière, c’est ce qui nous a décidé à rester sur cette marque pour le robot, confie Emmanuelle Stock. En juin 2016, ils abandonnent le Proflex pour le robot double stalle de Boumatic, qui permet de traire deux vaches côte à côte avec un seul bras de branchement. « Dans la double stalle les vaches se voient, du coup les génisses y vont plus facilement », observe Emmanuelle Stock.
Autre atout salué par l’éleveuse : la possibilité de prendre la main manuellement sur le robot. « C’est un vrai plus, surtout pour les génisses. Certaines sont réticentes au début. Nous avons déjà passé plusieurs jours, à traire certaines génisses manuellement au robot. Elles finissent par y aller d’elles-mêmes ».
Fréquentation identique
Les associés ont minutieusement réfléchi l’implantation du deuxième équipement. Si le robot double stalle est au milieu du bâtiment, le robot simple stalle a été aménagé sur un côté, entre la partie principale et les box dédiés aux vêlages et à l’infirmerie. « S’il fallait le refaire, je le mettrai exactement au même endroit, confie Gérald Stock. Grâce à cette implantation, je sauve sept à huit vaches par an, après des vêlages difficiles. Je les laisse le temps qu’il faut dans la partie infirmerie, et elles ont accès, comme leurs congénères, au robot ».
Deux ans après la mise en route du deuxième robot, les associés peuvent le constater : l’implantation du deuxième robot à l’écart du premier n’a pas d’impact sur sa fréquentation. « Il est aussi fréquenté que le robot double stalle. Certaines vaches ne jurent que par une stalle précise, d’autres fréquentent les trois stalles », observe Gérald Stock.
Accès à l’extérieur
Pour satisfaire l’appétit des 150 vaches laitières et leur suite, les éleveurs cultivent 30 ha de prairies temporaires, 55 ha de prairies permanentes et 70 ha de maïs ensilage. La ration à base d’ensilage de maïs et d’herbe est complétée par un mélange de coproduits (drèche soja, drèche de brasserie, soluble de maïs ou de blé, maïs épi et tourteau de colza) réalisé par l’entreprise Pollen.
Les éleveurs bénéficient de 20 ha derrière les bâtiments où sortent, à la belle saison, les vaches taries, les génisses qui ne sont pas encore inséminées et les vaches laitières. Le bâtiment est équipé d’une porte de tri intelligente. « Hormis en début de saison de pâturage où nous devons aller en chercher quelques-unes, les vaches rentrent d’elles-mêmes », précise Gérald Stock.