Six étudiants de l’IUT Nancy-Brabois, passionnés d’élevage, ont monté une équipe pour participer au Trophée international de l’enseignement agricole, qui se déroule chaque année au Salon de l’Agriculture. Ils emmènent une vache charolaise et ses deux veaux.
Emmener une vache au Salon International de l’Agriculture : c’était le rêve de Raphaël Berton, Erine Bruneaux, Louise Corsyn, Joséphine Mineur, Odile Pournin et Rémi Vignal. Les six étudiants de l’IUT Nancy-Brabois, inscrits en B.U.T. Génie biologique parcours agronomie, ont saisi l’opportunité du projet tutoré de deuxième année pour le concrétiser. Ils ont constitué une équipe pour participer au Trophée international de l’enseignement agricole (TIEA), qui doit se dérouler du 1er au 5 mars 2023 au Salon de l’Agriculture à Paris. « Les enjeux vont être de représenter notre IUT et de donner une image moderne et accessible du monde agricole », confie le groupe d’étudiants.
Le choix de l’allaitant
Le TIEA, anciennement appelé Trophée national des lycées agricoles, est un concours qui se déroule chaque année au Salon de l’Agriculture à Paris. Il permet de mettre en avant le travail des établissements agricoles auprès des jeunes et de valoriser les métiers agricoles. Le TIEA comporte plusieurs épreuves. La principale est la présentation d’une vache sur le ring du Salon de l’Agriculture.
Depuis la première participation de l’établissement en 2018, les élèves de l’IUT Nancy-Brabois ont pour habitude de travailler en partenariat avec de la ferme expérimentale de La Bouzule, appartenant à l’Ensaia-Université de Lorraine. Outre la production laitière – vaches et chèvres -, la ferme de La Bouzule accueille un troupeau d’une trentaine de Charolaises, en copropriété avec l’entreprise Gènes Diffusion.
Si les précédentes équipes avaient emmené une Prim’Holstein, les six étudiants ont choisi, cette année, d’emmener une vache Charolaise, Olympia, qui sera accompagnée de ses deux velles nées en septembre dernier, Tatiana et Theresa. « Nous avons tous plutôt la fibre allaitante. Et c’est un défi supplémentaire, par rapport à une vache laitière, car les vaches allaitantes sont traditionnellement moins manipulées », soulignent les étudiants.
La communication, cœur du projet
La communication est, par ailleurs, au cœur du TIEA. Elle prend différentes formes. « Cette année, nous devons rédiger un article de presse sur un thème imposé par le jury : “ élevage et autonomie alimentaire” », indique Louise Corsyn, l’une des six membres de l’équipe.
« Nous devrons également décorer et animer la stalle mais aussi créer une affiche en lien avec le thème du salon. Nous devons aussi être capable de présenter notre formation et notre vache sur le ring du salon en réalisant une pièce de théâtre en anglais », poursuivent les étudiants. Parmi les épreuves pratiques, les étudiants devront manipuler Olympia et ses deux veaux, sur le ring, en toute sécurité. Le groupe sera également évalué sur son comportement tout au long de l’évènement.
L’équipe travaille d’arrachepied depuis le mois de septembre pour mettre en œuvre son projet. Le groupe se rend chaque semaine sur la ferme de La Bouzule pour manipuler Olympia et ses deux jumelles en toute sécurité et en respectant le bien-être animal.
« Nous sommes très motivés et nous ne lâcherons rien avant la date ultime du 28 février », confient les étudiants.