Pour la deuxième année consécutive, l’association des Chèvres de Lorraine a pu prendre part au grand rendez-vous du Salon de l’Agriculture, « grâce à Capgènes qui met en avant, sur son stand, les races locales de chèvres », indique André Poinsard, le président.
Cette année, ce sont deux chèvres de Cécile Oswald, éleveuse de chèvres mais aussi responsable du troupeau laitier du domaine de Pixérécourt, qui représente la race à Paris. « Mes parents avaient quatre chèvres pour débroussailler leur terrain. J’ai développé une passion pour la race. Je me suis installée il y a dix ans et je suis passée de quatre à trente chèvres. Je propose un service d’éco-pâturage pour les mairies et les collectivités », explique la jeune femme. Elle dispose tout de même de 7 ha d’herbe, « pour être autonome en foin ». Et pour les années où le stock n’est pas suffisant, « je réduis mon cheptel ».
Cécile, qui est, par ailleurs, vice-présidente de l’association, apprécie la solidarité entre les adhérents, parmi lesquels trente éleveurs professionnels, et aussi la « véritable dynamique » qui existe au sein de l’association. « On s’en rend comte quand on participe aux réunions avec d’autres races locales ».
Des échanges enrichissants
« L’association m’avait déjà sollicitée l’année dernière pour emmener des chèvres au Salon, mais j’avais quelques craintes concernant le sanitaire. » Rassurée par l’expérience de 2023, elle a accepté de sélectionner deux de ses chèvres pour l’édition 2024. Cécile et André, tous les deux présents sur la durée du Salon, s’accordent : « il y a énormément d’échanges entre éleveurs des différentes régions, sur le salon, c’est très enrichissant ». Cécile voit aussi le Salon comme « une vraie pause » pour elle, d’autant que la saison des mises-bas va bientôt démarrer.