Ils accourent de plus de cinquante nations différentes, pour dix jours de partage et de compétition dans le ciel du nord lorrain. Les aéronautes vont, à nouveau, tenter de battre le record du monde de décollage en ligne. Grand Est Mondial Air Ballon espère une nouvelle fois drainer la foule pour un évènement passionnel, mais aussi très grand public.
Le Grand Est Mondial Air Ballons (GEMAB) aura lieu cette année du 21 au 30 juillet, sur l’aérodrome de Chambley, Planet’Air, à Hagéville, au nord de la Meurthe-et-Moselle. L’origine de la manifestation se situe en 1983, à Metz, à travers la création du challenge Pilâtre de Rozier, pour la célébration du bicentenaire du premier vol humain réalisé par Jean-François Pilâtre de Rozier en octobre 1783.
L’évènement est monté en puissance, sous l’impulsion de Philippe Buron Pilâtre, le descendant du pionnier. L’organisation a créé un aéromusée, un centre de formation de pilotes et gère un parc de montgolfières, doté d’un atelier de maintenance, le tout sur l’ancienne base américaine de Chambley.
Le record de 2017
Le millésime 2023 est placé sous le signe du slogan « Ce qui nous rassemble » , avec la volonté de toujours innover et surprendre. Le caractère international du GEMAB, initié en 1989, est matérialisé par la présence d’aéronautes en provenance de plus de cinquante pays. Parmi les plus éloignés : les Etats-Unis, le Brésil, Taïwan, l’Afrique du Sud et le Canada.
Le record du monde de décollage de montgolfières en ligne établi en 2017 sera-t-il battu ? Ce serait le vœu le plus cher de Philippe Buron Pilâtre qui a décidé de raccrocher, en tant qu’organisateur, à l’issue de cette édition. Cette année-là, 456 aéronautes s’étaient élevés simultanément dans le ciel lorrain, bénéficiant d’une météo propice. A suivre.
Convention pour l’agriculture
De très nombreuses animations seront accessibles à partir de plusieurs « villages » installés sur place (baptême de l’air, musée, conférences, vol de mini-montgolfière…). La profession agricole sera très largement présente sur ce site qui va connaître une fréquentation de plusieurs centaines de milliers de visiteurs. Une occasion d’assurer la promotion de la diversité de ses métiers, à l’heure où elle est confrontée à un immense problème de recrutement pour les années à venir. L’agriculture fait d’ailleurs l’objet d’une convention d’indemnisation, dans les cas où l’atterrissage de montgolfières occasionnerait des dégâts aux cultures ou des préjudices aux éleveurs dont les animaux seraient effrayés par les aéronefs.
