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Finale nationale de rugby des lycées agricoles : du beau jeu et une belle organisation

Les équipes masculines de Pau et Marmilhat avant le coup d'envoi de la finale. Photo : H.Flamant
Les équipes masculines de Pau et Marmilhat avant le coup d'envoi de la finale. Photo : H.Flamant

Voilà plusieurs mois que l’équipe d’enseignants d’EPS du lycée agricole de Pixérécourt œuvre à l’organisation de la finale nationale de rugby des lycées agricoles. Elle a réuni, les 3 et 4 avril à Pont-à-Mousson, vingt-trois équipes (onze de filles et douze de garçons) provenant des lycées agricoles de toute la France.

Un évènement d’envergure pour marquer un anniversaire pas comme les autres : la section sportive rugby de Pixérécourt a, en effet, été créée en 1984 et fête donc cette année ses quarante ans d’existence. Elle réunit près de 80 joueurs, filles et garçons.

L’organisation de cette finale 2024 a été permise grâce à des installation uniques en Lorraine : le site de l’Ile d’Esch dispose, en effet, de trois terrains de rugby, deux terrains d’entraînement, deux clubs houses, des tribunes couvertes, des vestiaires, un parking pour les bus… De quoi accueillir les 450 jeunes et leurs accompagnants dans les meilleures conditions. Même si, lors de ces deux journées, le temps a été marqué par la pluie, les différentes équipes ont eu plaisir à s’affronter. « Nous avons l’habitude de jouer dans ces conditions », assure un jeune de l’équipe d’Avignon, arrivée quatrième de la compétition masculine.

Du haut niveau

Au terme des deux journées de rencontres, l'équipe féminine de Brioude (Haute-Loire) et l'équipe masculine de Marmilhat (Puy-de-Dôme) se sont imposées. De concert, Nino Babouillard et Janny Castel, respectivement capitaine de l’équipe masculine de Pixérécourt (arrivée neuvième) et de l’équipe féminine (arrivée dixième), tous deux blessés en début de tournoi s’accordent, « c’était dur ». « Nous ne nous attendions pas à un tel niveau. Notre jeu a beaucoup évolué sur la deuxième journée. Nous sommes fiers de nous même si les résultats ne sont pas là. Nous avons pris du plaisir et aujourd’hui nous connaissons les points que nous devons travailler », confie la capitaine des féminines.

Au-delà du côté sportif, Jean-Michel Reignier, professeur d’EPS à la manœuvre avec d’autres collègues, se montre plus que satisfait. Le Ministère, la Fédération Française de Rugby, l’UNSS, les collègues, tous ont fait un retour unanime sur la parfaite organisation. « Ce projet, nous l’avons démarré en février 2023. Notre challenge était vraiment d’avoir une belle organisation bien ficelée, nous l’avons très largement atteint ». Cela incluait la partie convivialité, pour laquelle les cuisiniers de Pixérécourt ont été mis à contribution. Ils ont dû assurer 1.100 repas sur deux jours. « Pour le repas du mercredi soir, nous avons proposé des agneaux -de Pixérécourt - à la broche, des grillades, dont des saucisses blanches que tout le monde ne connaît pas. Nous avons bien vendu la Lorraine », sourit Jean-Michel Reignier. Sur place, durant les deux jours, 25 élèves de la section rugby de Pixérécourt, non joueurs, étaient présents pour aider sur le plan de l’organisation.

Concernant les résultats des deux équipes de Pixérécourt, pour Jean-Michel Reignier, « elles sont à leur place. Difficile de rivaliser avec des équipes qui jouent au rugby depuis quinze ans. Je me suis très peu occupé de la partie compétition, mais je les ai encourager à ne pas baisser les bras ».