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Dimanche 25 août, labour à l’orée du Bois-de-Haye

18 concurrents s'aligneront au départ pour conquérir un titre en planches ou à plat. Photo  : JL.Masson
18 concurrents s'aligneront au départ pour conquérir un titre en planches ou à plat. Photo : JL.Masson

Le canton Ja de Toul-Thiaucourt a mobilisé ses forces vives pour accueillir la finale départementale de labour, le 25 août à Bois-de-Haye. L’heure sera à la fête pour une compétition traditionnelle, entourée d’animations ouvertes sur un large public. Ambiance.

La finale départementale de labour, pour sa 70ème édition, revient dans le Toulois, le dimanche 25 août sur les bonnes terres de Bois-de-Haye. Pour la première fois depuis 2015, où l’évènement s’était déroulé à Gye, par un après-midi pluvieux... Deux champions départementaux avaient, cette saison-là, confirmé leur domination sur cette compétition : Guillaume Boulanger, à plat, et Axel Abraham, en planches.

"35 adhérents mobilisables"

Depuis lors, le territoire a évolué et les cantons syndicaux Ja de Toul et de Thiaucourt ont fusionné. Florent Parisse, s’est installé, à cette époque, sur l’exploitation familiale de Sexey-les-Bois, le Gaec de la Commanderie. Parallèlement, il a été élu président du can-
ton Ja dès 2015. D’une quinzaine de membres, alors, les troupes ont progressivement gagné en effectif pour atteindre aujourd'hui "35 adhérents mobilisables", sans oublier les entourages de proches, bénévoles, qui s’impliquent depuis plusieurs mois, dans l’organisation de la fête 2024 de l’agriculture. Florent Parisse compte bien saisir cette opportunité pour tisser du lien et «passer le flambeau à la nouvelle génération». «Renforcer la cohésion du groupe pour susciter des vocations» sont ses maîtres-mots.

En prélude à cette grande journée, des "Olympiades" seront proposées samedi 24 août en après-midi, en partenariat avec l’As Velaine-en-Haye. Des équipes de cinq-six personnes s’affronteront dans la bonne humeur, au stade Aldo Platini. Un bal sous chapiteau sera joué en appui à la "soirée pizza".

Présence de l’évêque

L’évènement labellisé "les Terres de Stan" s’ouvrira, dimanche, par la célébration de la messe des laboureurs, sur site, à 10h. L’office prendra un relief tout particulier puisqu’il sera présidé par l’évêque de Nancy et de Toul en personne. À la tête du diocèse depuis un an et demi, Monseigneur Pierre-Yves Michel accomplira là, une de ses premières "sorties officielles" en direction du monde agricole, à l’échelle de la Meurthe-et-Moselle. L’ancien évêque de Valence, Die et Saint-Paul-Trois-Châteaux affichait, alors, une grande proximité avec les agriculteurs de la Drôme, et ne manquait pas de leur apporter son soutien, notamment lorsqu’ils étaient touchés par un aléa climatique.

Le tracé d’ouverture de la compétition est prévu pour 11h30, avant la pause gastronomique méridienne. Au menu le "burger 100 % fermier" concocté par les Ja eux-mêmes.

Tonalité syndicale attendue

Le véritable top départ du concours de labour sera donné par le président du jury, Johann Vevert, vers 13h15, tandis qu’une première manche de tracteur pulling se disputera sous les yeux d’un public avide de sensations fortes. C’est l’engin le plus fort qui l’emporte. Autre attraction du jour, les "traines culs"… Ces engins burlesques, empruntés partiellement à l’automobile, mais ayant perdu une partie de leurs attributions. Tout en se voyant adjoindre des accessoires interdits sur route, et strictement encadrés dans ce type de défi. Et les enfants pourront à la fois plonger dans la "piscine de blé", découvrir la mini-ferme et s’initier à la conduite encadrée d’un "vrai tracteur". Un marché campagnard s’attèlera à valoriser tous les produits locaux du Toulois.

L'inauguration officielle, comme à l’accoutumée, se déroulera vers 16h30, avant la proclamation des résultats, sur le coup de 17h30, sous la houlette de Florian Segault, le président départemental de Ja, lui-même agriculteur dans le Toulois. Les discours auront
précédé la remise des lots. Au sortir d’une campagne céréalière catastrophique, annonciatrice de vives tensions de trésorerie dans les fermes, dans un contexte de quasi-vacance gouvernementale, la tonalité syndicale pourrait bien monter d’un cran.