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Comice de Nancy : cinq fermes récompensées

De g. à d. : Etienne Drouville (président du Comice), Ghislain Sesmat, Thomas Job, Alexis Rzepecki, Quentin et Benoît Reignier. Photo : JL.Masson
De g. à d. : Etienne Drouville (président du Comice), Ghislain Sesmat, Thomas Job, Alexis Rzepecki, Quentin et Benoît Reignier. Photo : JL.Masson

Le Comice de l’arrondissement de Nancy a récompensé cinq exploitations méritantes du secteur de Nancy-Est Nomeny, visitées, à la belle saison, par le jury. Elles sont toutes représentatives de la polyculture-élevage et intègrent la jeune génération montante.

Sur l’Earl « la ferme du Pierre », Thomas Job exploite 170 ha à Mazerulles et sur quatre autres communes, avec l’aide d’un salarié. L’activité est partagée entre les grandes cultures, conduites en agriculture raisonnée, avec 110 ha labourables et un élevage de 100 vaches allaitantes Charolaises et leur suite ; pour lesquelles l’autonomie fourragère est recherchée.

A Armaucourt, Alexis Rzepecki met en valeur 120 ha, dont 96 labourables. Installé hors cadre familial en 2019, il mêle la culture des céréales en agriculture raisonnée et l’élevage de 42 mères allaitantes Limousines et leur suite.

Marc et Mathieu Sesmat sont associés au sein du Gaec de Rosebois, à la tête de 450 ha à Moncel-sur-Seille et alentours, 300 ha labourables et 150 toujours en herbe. Ils ont obtenu la certification agriculture biologique, il y a un an. L’assolement traditionnel blé-orge et complété par du tournesol, du maïs grain du soja et de l’avoine. Le cheptel est composé de 95 vaches Limousines, 3 taureaux et les élèves. Leur frère, Ghislain Sesmat, travaille avec eux, mais se trouve à la tête de sa propre exploitation de 170 ha, sise également à Moncel-sur-Seille. Son installation s’est concrétisée en 2018 et il a opté pour la bio en 2020. L’élevage compte 80 mères Limousines, 3 taureaux et leur descendance.

A Agincourt, le Gaec Saint Géran est composé de Benoît et Damien Reignier, Quentin le fils de Damien étant associé d’exploitation. 130 des 220 ha sont labourables. L’élevage Charolais valorise les produits de 80 vaches allaitantes. L’insémination artificielle est utilisée à 90 % depuis plus de vingt ans. La ferme a souscrit une mesure agroenvironnementale « autonomie fourragère » ; elle certifiée niveau 3 Haute valeur environnementale. Les cultures sans labour sont remplacées par les techniques culturales simplifiées.