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Le Gaec des Hirondelles de retour sur le ring de Lunéville

Charlène Jacquot avec Reims (Musteer sur Denver), une femelle de trois ans qui sera présente à Lunéville. Photo : H.Flamant
Charlène Jacquot avec Reims (Musteer sur Denver), une femelle de trois ans qui sera présente à Lunéville. Photo : H.Flamant

Charlène Jacquot et Marc Trotot sont associés au sein du Gaec des Hirondelles, à Laloeuf, depuis 2016. En 2021, ils ont démonté l’ancien bâtiment d’élevage pour en reconstruire un neuf. Par manque de temps, ils avaient arrêté les concours. Mais ils seront de retour sur le ring à l’occasion d’Élevage en fête.

Le Gaec de la Noue était bien connu des amateurs du concours départemental Prim’Holstein. En 2016, Jean-Luc et Noël Jacquot ont cédé la place à Charlène, la fille de Jean-Luc, et son conjoint, Marc Trotot. Lui-même est fils d’agriculteur-céréalier à Quevilloncourt. Le passage de témoin s’est accompagné d’un changement de dénomination. Désormais il s’agit du Gaec des Hirondelles. Charlène et Marc y poursuivent le travail du père et de l’oncle de Charlène, tout en améliorant progressivement leur outil de travail et leurs pratiques.

«Notre force, aujourd’hui, c’est la production laitière », confie le couple . Ils ont 169 ha dont 60 ha de prairies permanentes et le reste en cultures, principalement fourragères, « du maïs, de la luzerne, du trèfle et des méteils », énumère Marc. Le couple conduit entre 100 et 120 vaches laitières à 11.000 l /VL/an.

Charlène et Marc, qui ont aujourd’hui trois enfants – de 10, 6 et 1,5 ans – ont toujours souhaité préserver leur vie de famille. En 2021, ils ont construit un nouveau bâtiment avec deux robots de traite Lely, ainsi qu’un nouveau bâtiment de stockage des fourrages. « Nous avons démonté l’ancien bâtiment avec les vaches dessous et nous avons reconstruit au même endroit. Ça n’a pas été simple, surtout que 2021 a été une année très pluvieuse », reconnaît Marc.

Une génétique bien valorisée

Sur l’exploitation, la famille Jacquot travaille de longue date la génétique. Marc et Charlène cherchent à améliorer les taux, les pattes et les mamelles, « un peu le lait, mais j’estime que c’est d’abord la ration qui fait la production », explique Charlène. « On veut des vaches faciles à vivre, surtout avec le robot », résume Marc. Ils réalisent eux-mêmes les accouplements, ils travaillent à la fois avec des taureaux de Gènes Diffusion et de Bovec.

Les génisses sont inséminées avec des doses sexées. « Nous faisons quelques croisements blanc bleu sur des vaches. Mais on privilégie les taureaux Prim’Holstein. Nous valorisons bien nos mâles en reproducteurs. Il y en a très peu qui partent en viande Nous avons aussi beaucoup de demandes pour des génisses pleines ou des vaches en lactation ». 

Le couple note l’intérêt grandissant des éleveurs pour les taureaux sans corne. « Mais ils prennent moins bien et sont aussi moins bons sur les autres critères, même s’il y a eu de gros progrès ces dernières années », estime Charlène. « Il y aussi beaucoup de demandes pour des animaux Red Holstein. Nous produisons ce que le marché demande », ajoute Marc.

La famille participait à de nombreux concours. « Mais nous avons arrêté en 2018. Entre les travaux sur l’exploitation, la maison, et les enfants nous n’avions plus le temps. Un concours demande beaucoup de temps de préparation », explique le couple. Aujourd’hui, les travaux touchent à leur fin et le couple a embauché un salarié à plein temps. Ils ont donc décidé de répondre présents pour le concours départemental Prim’Holstein qui se tiendra dans le cadre d’Elevage en fête. Ils emmènent trois animaux : Reims, une femelle de trois ans ; Paprika, une Red Holstein de bientôt quatre ans, en deuxième veau ; et Obscur, une femelle de cinq ans en troisième veau. Souhaitons que ce retour à Lunéville soit gagnant pour la famille.

Retrouvez le reportage complet dans notre édition du 8 septembre.

 

Bravo les cousins,...