Le lycée agricole de Pixérécourt organisait, fin 2021, le concours départemental de jugement d’animaux par les jeunes. Les résultats ont été dévoilés durant ce mois de janvier : Antoine Laudet (Prim’Holstein), Evan Masson (Charolais), Nicolas Linden (ovins) et Perrine Constant (équins) ont obtenu leur ticket pour la finale nationale à Paris, au Salon de l’Agriculture.
Perrine Constant, Nicolas Linden et Antoine Laudet sont en deuxième année de BTS Productions Animales, Evan Masson est en seconde générale. Tous les quatre ont participé, fin 2021, au concours départemental de jugement d'animaux organisé par le lycée agricole de Pixérécourt.
En Prim'Holstein, c'est Antoine Laudet, originaire de Moselle, qui a obtenu son ticket pour la finale nationale à Paris. Sa passion pour la génétique, il la doit à son père, inséminateur à Elitest. « Il m’a emmené sur de nombreux concours. Il me montrait ce qui allait ou non sur les vaches ». S’il souhaiterait, à termes, s’installer, « ce n’est pas pour tout de suite. Il reste une quinzaine d’années avant de pouvoir reprendre l’exploitation de ma mère. Et puis j’ai envie de voir autre chose avant de m’installer ».
En race charolaise, c’est Evan Masson qui s’est qualifié pour la finale nationale à Paris. Originaire de Rupt-sur-Moselle, dans les Vosges, Evan n’est pas issu du milieu agricole. Il aimerait s’orienter vers le secteur de l’environnement. « Je me dirige vers un bac général et ensuite j’aimerais poursuivre par une licence et un master pour être ingénieur agronome », confie le jeune élève. « L’élevage m’intéresse même si je me destine plutôt à l’agronomie ». Le jeune homme est « content » et fier d’accéder à la finale nationale qui aura lieu dans quelques semaines à Paris.
Nouvelle finale pour Perrine
Du côté des ovins, c’est Nicolas Linden, qui a accédé à la plus haute marche du podium, le qualifiant pour la finale nationale à Paris. S’il n’est pas issu du milieu agricole, il a toujours aimé le contact avec les animaux. Il est aujourd’hui inscrit au concours pour accéder à une école d’ingénieur en agriculture, « à Dijon, Clermont-Ferrand ou Toulouse », qu’il aimerait suivre par la voie de l’apprentissage. « Si je n’ai pas le concours, je poursuivrais par une licence en productions animales ». Nicolas a participé au concours départemental de jugement de bétail, à la fois en bovin lait, bovin viande et ovin. Mais c’est en ovin viande qu’il s’est qualifié. « Je ne m’attendais pas à être premier. J’avais déjà participé l’année dernière et j’étais loin d’être dans les meilleurs ».
Perrine Constant s’est, quant à elle, qualifiée en équin. Cette jeune fille originaire de Meuse, près de Verdun, n’est pas issue du milieu agricole mais a développé une passion pour l’élevage depuis sa plus tendre enfance. « Mon premier job d’été a été d’aller traire les vaches sur une exploitation du village. J’y allais à vélo. Et depuis que j’ai le permis, je suis aussi salariée dans une exploitation porcine dans un village voisin », confie Perrine, qui est aussi passionnée de chevaux. « J’ai suivi un bac STAV à Bar-le-Duc, j’avais déjà fait le concours de pointage en Charolais et en Prim’Holstein. Pointer un cheval c’est assez différent, ce ne sont pas les mêmes critères ». Perrine attend avec impatience d’aller à Paris. « Je m’étais qualifiée en Prim’Holstein en 2018, je garde de très bons souvenirs de la finale nationale ».
