Mercredi 13 mars, l’union de commercialisation CLOE organisait une présentation d’animaux Label Rouge, sur son centre d’allotement de Ville-en-Vermois. Une opération menée en partenariat avec Charal Metz.
Faire vivre l’image du Label Rouge, tel était l’objectif de cette matinée qui a rassemblé éleveurs et bouchers, le 13 mars à Ville-en-Vermois. Ils ont pu découvrir 32 animaux d’une vingtaine d’élevage de Lorraine et d’Alsace, « des Charolais, des Limousins, des Salers, et des Blondes d’Aquitaine », commente Bruno Colin, président de l’union de commercialisation CLOE. Cet évènement est venu d’une demande de la part des bouchers qui commercialisent de la viande Label Rouge ». L’objectif est de créer un lien plus direct avec les éleveurs et les abatteurs. « Les bouchers sont le dernier maillon de la filière, le plus important, celui au contact des consommateurs ».
Une quarantaine d’animaux Label Rouge sont abattus chaque semaine chez Charal à Metz, partenaire de l’évènement du jour. « Le label rouge est une vraie force de différenciation, on veut continuer de le développer », indique Philippe Dessertenne, directeur général de Lorca et de CLOE. Récemment nommé directeur de Charal Metz, Christophe Elie a réaffirmé « la volonté d’inscrire les partenariats tripartites dans la durée ».
Deux mondes trop séparés
Sylvain Talfournier, responsable des achats vifs chez Charal Metz, accompagné de Fabien Kremel, responsable commercial chez CLOE, a sélectionné les animaux présents. « En 2023, il y a eu une importante campagne de communication autour du Label Rouge, à travers cette démarche, nous souhaitons poursuivre la promotion du Label Rouge. C’est une façon de valoriser le savoir-faire des éleveurs de la région, de les mettre en avant ».
Après sa tournée dans les fermes de la région, Sylvain Talfournier dresse un constat : « nous avons été très bien accueillis, les éleveurs sont fiers, ils apprécient de voir des gens de l’extérieur d’intéresser à leur travail, ils posent des questions. Il y a un vrai manque d’échanges entre les acteurs de l’amont et de l’aval, les deux mondes sont trop séparés alors que nous avons un intérêt commun ».
Bruno Colin se montrait satisfait de la fréquentation de la matinée qui a rassemblé de « nombreux éleveurs, ceux qui ont mis des animaux et d’autres, des bouchers traditionnels et des chefs bouchers de la grande distribution ».