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A l'Earl de Saint-Martin de Lorraine, un Lely Vector dans des bâtiments de 1968

Dominique Hirtzberger utilise d’anciennes cellules pour stocker les concentrés, correcteurs azotés et minéraux dont le Vector se servira. Photo : A.Legendre
Dominique Hirtzberger utilise d’anciennes cellules pour stocker les concentrés, correcteurs azotés et minéraux dont le Vector se servira. Photo : A.Legendre

Le 22 mars, l’Earl de Saint-Martin de Lorraine à Mance ouvre ses portes lors d’une manifestation organisée par Lely. L’occasion de découvrir le robot d’alimentation Vector, installé en 2021. 

Dominique Hirtzberger a installé un premier robot de traite en 2010, suivi d’un deuxième, d’occasion, en 2019. « J’ai vu une amélioration des conditions de travail, avec la diminution du travail d’astreinte. Toutefois, la contrainte de l’alimentation restait prenante », explique le gérant de l’EARL Saint-Martin de Lorraine, à Mance (54). En mars 2020, au début du premier confinement, « mon salarié est tombé malade, le Covid-19. Je suis resté un mois seul, pour alimenter les 350 animaux, car nous engraissons toute la suite de nos 110 vaches laitières. Je me suis demandé comment cela se passerait si moi aussi j’attrapais le Covid », se rappelle Dominique Hirtzberger. Alors, l’éleveur pense à un robot d’alimentation. « Je réfléchis toujours beaucoup mes investissements, je suis donc aller visiter plusieurs fermes », indique-t-il.

Des portes motorisées pour l’accès aux bâtiments

Au milieu de l’année 2021, le Vector rejoint la ferme, après quelques aménagements dans les bâtiments, qui datent de 1968. Un coin cuisine de 280 m² a été aménagé dans un ancien espace de stockage et des portes motorisées ont été installées pour que le robot passe d’un bâtiment à l’autre. Dans les bâtiments, le robot suit les barres des cornadis, toutes repositionnées à 1m40 et, tous les 12 mètres, des guides métalliques sont installés, comme repères pour le Vector s’il se décale. Entre les bâtiments, le robot suit un rail métallique, avec des ruptures de bandes régulières. Les parcours et repères ont été programmés en amont, ainsi, le robot « sait » comment aller du bâtiment des vaches à celui des génisses ou des taurillons. 

Moins de compétition à l’auge

Après quelques mois d’utilisation, Dominique Hirtzberger voit des avantages au Vector pour la gestion de la ration : « Au printemps, je valorise l’herbe au pâturage, mais il était toujours difficile d’estimer la complémentation à l’auge dont les vaches auraient besoin. Avec le robot, je bloque la distribution pendant un laps de temps, lorsque les vaches partent au parc, pour qu’elles valorisent l’herbe. Ensuite, le robot distribue un bol de 750 kg, et ne redonne que s’il y en a besoin. Je note aussi moins de compétition à l’auge, car avec sept à neuf distributions par jour, les vaches se pressent moins, elles savent qu’elles auront toujours du fourrage frais », estime l’éleveur.